DÉCENTRALISATION

Commune de Bafia : Des actes de naissance à la portée de tous

Commune de Bafia : Des actes de naissance à la portée de tous

C’est la nouvelle bataille que veut mener Marthe Félicité Zintchem, le maire.

D’après un constat, le chef-lieu du département du Mbam et Inoubou (Bafia), fait office de localité où les actes de naissance ne sont pas établis aux enfants à la naissance. Une situation qui préoccupe Marthe Felicite Zintchem, maire de la commune d’arrondissement de Bafia. Pour lutter contre ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes au sein de la société, elle encourage les parents à établir des actes de naissance à leurs enfants à la naissance.
Pour y parvenir, une campagne de sensibilisation des populations par communauté a été initiée. La première communauté en ligne de mire est celle du groupement haoussa de Bafia. Ladite communauté a des particularités par rapport à d’autres. Selon le maire ‘‘le peuple haoussa est fortement influencé par sa culture et sa religion. D’où la prolifération d’enfants nés sans que les parents leurs établissent des actes de naissance’’.
Pour parvenir à ses fins, Marthe Felicité a convié le chef de la communauté haoussa à une réunion de concertation dans son bureau en présence de quelques collaborateurs. Au terme de cette assise, instruction a été donnée au chef de la communauté haoussa de Bafia de procéder à un recensement des jeunes filles en âge de procréer ainsi que des femmes enceintes. A la suite de cette action, Marthe Félicité Zintchem va procéder à des séances de causeries éducatives sur les accouchements à intervalle régulier, mais aussi et surtout sur la nécessité absolue pour ces dames de donner toutes les chances à leurs progénitures en leur établissant des actes de naissance juste après l’accouchement.
D’après le maire ‘‘Il est inconcevable et gênant de constater de manière récurrente que des enfants en âge de présenter des examens officiels, et notamment le Certificat d’études primaires (CEP), tout premier diplôme de la vie, ne peuvent le faire pour défaut d’acte de naissance’’. Les cas de ce genre sont légions dans l’arrondissement de Bafia. Le chef de l’exécutif communal veut en faire son cheval de bataille. Pour y parvenir, les différents maillons de la société que sont les chefs de blocs, chefs de communautés, les autorités traditionnelles et les parents doivent s’associer au combat pour endiguer ce phénomène au sein de la société. Cette rencontre tenue dans les locaux de la mairie de Bafia le 6 décembre est la première d’une longue série qui va se poursuivre avec d’autres communautés, à en croire Marthe Félicité Zintchem
Raphael MFORLEM

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