CINÉMATOGRAPHIE : Flavienne Tchatat rétablie dans ses droits

C’est une affaire qui a défrayé la chronique dans la sphère cinématographique camerounaise d’août à novembre 2023. À travers de multiples sorties, le nommé Jean-Christin Tene, s’était à mainte reprise prévalu le titre de producteur de la série TV « Miraculée » au détriment de la cinéaste camerounaise et promotrice de la maison de production Divinehills Sarl, Flavienne Tchatat, au cœur du projet de la série. Outre le fait de s’attribuer le titre de producteur, Jean-Christin Tene va procéder à la diffusion de l’œuvre dans un festival local et sur une plateforme de Vidéo à la demande (VOD).

Selon des informations parvenues à notre rédaction, « la Productrice/actrice, Flavienne Tchatat, a toujours été au cœur de ce projet cinématographique, partant de l’appel à projet, au tournage en passant par la présentation officielle de l’œuvre le 31 mars 2023, à Canal Olympia ». Stoïque face aux agissements de son collaborateur, dont elle a délégué en mai 2023 représentant de Divinehills Sarl, sa maison de production lors de la cession des droits d’auteur par-devant Me Wansi Kameni Narcisse, Flavienne Tchatat, va faire recours à la justice en intentant un procès à sieur Tene pour « Usurpation de droits d’auteur, diffusion illégale de la série et escroquerie », en novembre 2023.

C’est après examen avec minutie des éléments joints au dossier par la plaignante, que le Tribunal de Première Instance (TPI) du Mfoundi a récemment confirmé la cession par sieur Bidzanga Bela Tobie, des droits d’auteur de la série Miraculée, à la maison de production Divinehills. Une société pour laquelle le défendeur qui n’est nul autre que Jean-Christin Tene, est étranger d’après les documents de sa création. Ce qui fait de la promotrice de Divinehills Production Sarl, Flavienne Tchatat, vainqueur du procès. Ainsi, sieur Tene est condamné pour usurpation de titre. Il est par ailleurs sommé de cesser immédiatement toute exploitation relative à la série.

Raphael Mforlem