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ÉDITORIAL : ‘‘NON AUX STUPÉFIANTS ET AUX VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE’’

ÉDITORIAL

‘‘NON AUX STUPÉFIANTS ET AUX VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE’’

La sensibilisation de la jeunesse scolarisée comme solution contre la consommation des stupéfiants et les violences en milieu scolaire.

C’est connu de tous, la consommation des stupéfiants et les violences en milieu scolaire connaissent ces dernières années au Cameroun une évolution inquiétante au sein des lycées et collèges. Ces fléaux, sont aujourd’hui considérés comme une entorse non seulement à l’Etat garant des institutions, aux parents responsables de l’éducation de leur progéniture, mais également à la société qui vit les havres de ces drames. Les cas de consommation des stupéfiants et de violence dans les écoles sont forts évocateurs.

Dans la seule ville de Yaoundé, l’on se souvient : en date du 22 mars 2021 au lycée d’Anguissa, une unité de la police est appelée en rescousse par les responsables de l’établissement pour une affaire d’agression sur un chef de classe par ses camarades. Ces derniers ont promis de régler son compte avec une arme blanche en leur possession. Toujours 2021, le proviseur du Lycée de Nkol-Etone sollicite les agents de la compagnie gendarmerie de Longkak pour des cas de délinquance juvénile fruit de la consommation des stupéfiants.

Le 14 janvier 2020, le lycée de Nkolbisson est victime d’un drame. Un élève de 4ème poignarde son enseignant de mathématiques à mort. En novembre 2018 à l’institut polyvalent bilingue Sophia à Yaoundé un élève donne la mort par coup de poignard à son camarade âgé de 18 ans probablement sous l’effet de la consommation des stupéfiants, pour ne citer que ces cas.

Selon les statistiques rendu publique en 2018 par le ministère de la Santé publique, la situation est inquiétante au Cameroun. D’après le ministre de la Santé, 12 000 jeunes scolarisés, âgés entre 13 ans et 15 ans consomment du cannabis.

Des exemples qui sont la preuve évidente de ce que la consommation des stupéfiants et les violences en milieu scolaire prennent des proportions plus qu’inquiétantes dans les établissements. Dans le souci d’apporter sa pierre à l’édifice en accompagnant l’Etat, les parents et les éducateurs dans la sensibilisation de cette jeunesse scolarisée sur ce que l’on pourrait appeler calamité, votre Journal ‘‘abelainfo’’ lance le 6 octobre 2021, la première édition de la campagne : ‘‘NON AUX STUPÉFIANTS ET AUX VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE’’. La campagne qui s’étend sur la durée d’un mois, s’achève le 6 novembre 2021. Il est question pour votre journal ‘‘abelainfo’’, de réunir autour de lui, des célébrités compris entre des artistes musiciens, humoristes, professionnels de la communication, acteurs de l’éducation, de la société civile et bien plus. Pendant quatre semaines, ces acteurs, triés sur le volet, vont apporter du leur en terme de messages de sensibilisation à l’endroit de la jeunesse scolarisée sur la nécessité de se mettre à distance, de s’ériger en faux contre la consommation des stupéfiants et la violence en milieu scolaire.

Convaincu de ce que la répétition est la mère des enseignements, votre journal ‘‘abelainfo’’ pense qu’il est possible de réduire et pourquoi pas venir à bout des questions de stupéfiant et de violence au sein des établissements au travers d’une excellente campagne communicationnelle portée par des personnes qui ont un oral, une notoriété avérée, établie et une image positive au sein de la société.

Comme tout parent, votre journal ‘‘abelainfo’’ est persuadé qu’aucun paternel ne souhaiterait voir son enfant, baigner dans du sang au recours des classes, agoniser sur le sol d’un établissement scolaire, ou perdre la vie dans un centre de Santé pour avoir été victime d’une violence perpétrée par l’un de ses camarades sous l’effet des stupéfiants.

À travers cette campagne, votre journal ‘‘abelainfo’’ souhaite plus que par le passé voir, cette année, scolaire 2021/2022 dont le train est parti de la gare le 6 septembre dernier arriver à bon port. Et que durant ces 9 mois de classe, que l’on observe une diminution partielle et pourquoi pas totale des cas de consommation de stupéfiants et de violences en milieu scolaire perpétrés entre élève et élève et/ou entre élève et enseignant.

Raphael MFORLEM

Directeur de publication

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