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RENFORCEMENT DES CAPACITÉS : Les professionnels des médias à l’école de la CSU

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Les professionnels des médias à l’école de la CSU

Pendant trois jours, les hommes de médias s’imprègnent des contours du projet de la couverture Santé universelle.Ils sont plus d’une vingtaine d’organes de presse à avoir pris part au séminaire de renforcement des capacités autour de la Couverture Santé universelle (CSU). Organisé par la Direction de la promotion de la Santé avec l’appui du bureau international du travail, le séminaire s’est tenu du 12 au 14 octobre 2021 à Ebolowa. Les professionnels de média ont été édifiés au tour de cinq modules déclinés en douze expositions à savoir : un cas pratique, une table ronde, les sources de financement liés au CSU, les postulats de base, la gouvernance, la protection contre le risque financier en santé, le rôle des acteurs des médias dans la mise en œuvre de la CSU pour ne citer que ceux-ci.

Selon les organisateurs, cette session de formation a pour but de susciter l’intérêt des médias sur la question de la Couverture Santé Universelle, en plus de les engager à la vulgarisation (en donnant la bonne information) de cette stratégie de réduction des dépenses de santé pour les ménages auprès des populations. Au sortir de cet atelier, les professionnels des médias, relais de plus auprès de la population, seront outillés sur ce qu’est le concept de CSU et surtout ce qu’il n’est pas.

Étant une affaire qui concerne tout le monde, puisqu’elle prend en compte toutes les couches sociales en leur offrant les mêmes chances d’accéder aux soins de santé, le financement de la CSU repose sur les contributions sociales des citoyens, la subvention de l’État, l’appui des partenaires au développement entre autres. La CSU, c’est aussi un panier de services de santé, un protocole de soins.Au cours des échanges, les participants ont été briefés sur les mécanismes d’enrôlement, d’accréditation des formations sanitaires, de collecte des ressources et d’achat des prestations. Toute chose, qui de près ou de loin va permettre aux médias de mieux cerner le concept et plus tard faciliter la compréhension des populations qui sont la cible finale du projet.

Tout au long de cette formation, les participants ont pu noter que la CSU n’est pas une mutuelle de santé, un système de santé, encore moins une assurance-maladie. Cette dernière fonctionne par exemple sur le principe d’égalité, n’offre que les services curatifs, repose sur la capacité contributive des affiliés donc pas forcément accessible pour toutes les couches sociales. La CSU par contre, c’est la capacité pour un pays de couvrir l’ensemble de la population par les soins et services de santé, en améliorant l’accès aux services de santé primaires et/ou essentiels. La CSU, c’est aussi la qualité des services qui se mesure par l’utilisation réelle de ceux-ci. C’est également la protection contre le risque financier qui consiste à éviter aux patients de se ruiner pour se soigner.

Raphael MFORLEM

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