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COMORBIDITÉS ET ANTIRÉTROVIRAUX : Dorénavant gratuit chez les personnes âgées vivant avec le VIH

COMORBIDITÉS ET ANTIRÉTROVIRAUX

Dorénavant gratuit chez les personnes âgées vivant avec le VIH

C’est ce qui ressort de la cérémonie de lancement officiel du projet « VIHeillir », le 1 4 octobre 2021, par le Pr Louis Richard Njock Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Représentant du Ministre.

Au Cameroun et au Sénégal, l’intégration de la prise en charge des comorbidités et du vieillissement entre la clinique et la communauté est désormais envisageable. En effet, 4 millions (soit 15,7% de la population) c’est le nombre de PVVIH (Personnes vivant avec le VIH) en Afrique subsaharienne. Ce chiffre a été révélé ce 14 octobre 2021, lors de la cérémonie de lancement officiel, par le Pr Louis Richard Njock, en présence de nombreux invités dont le Sénégalais Pr COUME et le représentant de l’ambassadeur de France au Cameroun. C’était dans la salle de conférences du Ministère de la Santé publique. Ce projet a été créé le 1er octobre 2020 pour une période de 36 mois. Son but est de réduire la mortalité et améliorer la qualité de vie des PVVIH de plus de 50 ans, au Sénégal et au Cameroun.Cette initiative trouve son fondement dans une expérience menée par les équipes de l’agence nationale de recherches Sida, qua révélé que la disposition en continue des thérapies antirétrovirales couplées à une amélioration de l’observance au traitement augmente l’espérance de vie des personnes âgées vivant avec le virus. « Toutefois, ce vieillissement s’accompagne d’un risque plus accru de développer d’autres maladies chroniques à l’instar de l’hypertension artérielle, du diabète et des cancers. Il s’y associe en outre un cortège de nouvelles entités pathologiques appelées syndromes gériatriques, dont la prévalence augmente avec l’âge », affirme Marcel ÉPÉE, celcom du minsanté. La conséquence majeure de cet état de choses est non seulement la complexification du parcours des soins des PVVIH, mais aussi la détérioration de leur qualité de vie. Pour remédier à cette nouvelle problématique, le projet, de concert avec le Gouvernement prévoit mettre à la disposition des structures publiques, 24 médicaments essentiels pour le traitement de certaines maladies chroniques telles que l’hypertension artérielle et le diabète au prix de 1000 FCFA.Dépister, diagnostiquer et traiter les hépatites B et C, les lésions cancéreuses du col de l’utérus chez les femmes, l’hypertension artérielle et le diabète; standardiser et simplifier les protocoles avec l’utilisation des procédures innovantes à moindre coût; élaborer des « kits » de renforcement de compétences et mettre en place un plan de formation pour le personnel soignant et les acteurs communautaires; mettre en place les activités communautaires pour assurer un suivi à long terme et garantir l’observance au traitement et la prévention des maladies métaboliques. C’est un projet qui vise dont davantage la prise en charge gratuite des comorbidités chez les patients âgés et déjà sous traitement antirétroviral.

Liz OSSEGUE

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