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CAMEROUN – COMMERCIALISATION DES ACTES D’ÉTAT CIVIL : le Rejoddel dénonce

CAMEROUN – COMMERCIALISATION DES ACTES D’ÉTAT CIVIL : le Rejoddel dénonce

Dans un note rendu public par Demetrio Wouassom, président du Réseau des journalistes pour la promotion de l’état-civil, de la décentralisation, du développement local et des activités des élus locaux (Rejoddel) le centre d’état-civil de Deido dans l’arrondissement de Douala 1er, serait pointé du doigt comme étant responsable de la commercialisation des actes d’état civil.

Selon Demetrio Wouassom, « au centre d’état-civil de Deido (mairie de Deido), le sulfureux premier adjoint au maire de Douala 1er, Moussongui Fils Dieudonné, a instauré son système là-bas où il commercialise l’attestation de non-existence de souche d’acte de naissance à 10 000, 15 000, 20.000 FCFA… au mépris de la réglementation en vigueur ».

Une attitude mafieuse que dénonce avec la dernière énergie le Réseau des journalistes pour la promotion de l’état-civil, de la décentralisation, du développement local et des activités des élus locaux (Rejoddel).

Dans le but d’intimider les actions citoyennes du Rejoddel, l’on apprend de source que Fils Dieudonné Moussingui, a recommandé le mois dernier l’interpellation de l’un des collaborateurs du Rejoddel de Douala de façon abusive, sans plainte, ni convocation et encore moins sans un mandat d’amener. Objectif, intimider ce dernier et le Rejoddel.

« Notre collaborateur s’est rendu pour la 5e fois de suite à la mairie de Deido Aux fins d’établir l’attestation de non-existence de souche d’acte de naissance d’un usager, aux fins de l’accompagner dans le processus de reconstitution et de régularisation », fait savoir le président.

« Après 6 jours de garde à vue arbitraire, il avait été libéré parce que son dossier était bien vide », laisse entendre Demetrio.

Pour le président du Réseau des journalistes pour la promotion de l’état-civil, de la décentralisation, du développement local et des activités des élus locaux (Rejoddel), la bataille ne fait que commencer.

D’après Demetrio Wouassom, réclamer l’application effective de la gratuité de l’état-civil n’est pas un crime.

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