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LUTTE CONTRE LES STUPEFIANTS ET LES VIOLENCES EN MILIEU

‘‘Ne pensez surtout pas que l’école est un lieu où l’on peut aller dire ce qu’on veut, quand on veut et comme on veut ! Ne pensez pas que ce qui doit régner à l’école, c’est la loi du talion, Non ! Vous allez à l’école acquérir des connaissances qui vous seront bénéfiques dans l’avenir’’

Yolande Bodiong

Les questions de violences et de stupéfiants en milieu scolaire sont d’une extrême complexité. Et plusieurs pans sont à relever. J’aimerais exprimer dans un premier temps à la jeunesse scolarisée. Chers Jeunes, nous avons tous été jeunes, nous avons été des élèves, collégiens, lycéens. Et dans nos écoles, on avait des jeunes camarades qui avaient ces tendances à la pratique de la violence ou à la consommation des stupéfiants. Jusqu’à ce jour, personne ne sait comment ils ont fait pour y arriver.

Mais toujours est-il que quand on est un enfant, un jeune, il y a des choses qu’il faut éviter. Parmi ces choses, figures en bonne place la mauvaise compagnie. Lorsque vous allez à l’école, ayez à l’esprit que vous allez faire cours et après regagnez votre domicile. Éviter de trainer après les cours, avec des camarades ou des amis, parce que c’est de là que vous copiez des mauvaises attitudes la plupart du temps.

Si vous avez un camarade de classe qui est violent, il faut le signaler aux responsables d’établissement. Si vous ne pouvez pas le faire, dites-le à vos parents. Ils se chargeront de saisir l’établissement. Ne pensez surtout pas que l’école est un lieu où l’on peut aller dire ce qu’on veut, quand on veut et comme on veut ! Ne pensez pas que ce qui doit régner à l’école, c’est la loi du talion, Non ! Vous allez à l’école acquérir des connaissances qui vous seront bénéfiques dans l’avenir. Je puis vous assurer que pour être recruté dans une entreprise aujourd’hui, on questionne d’abord votre enfance. L’on cherche à savoir comment vous avez été à l’école ? C’est la réponse à cette question qui va déterminer si vous êtes susceptible d’être retenu pour l’emploi ou pas.

À vous jeunes camerounais, je peux comprendre que le quotidien soit plus difficile aujourd’hui qu’à l’époque. Mais ce n’est pas une raison pour virer. Sachez que chaque enfant, qui traverse une période difficile est une sorte de formation, car, demain sera plus complexe qu’aujourd’hui. Ne serait-ce que pour honorer vous parents qui transpirent tous les jours pour vous payer la pension et tout ce qui va avec, je vous invite à éviter au maximum tout ce qui peut vous causer préjudice. Je parle bien évidemment de la pratique de la violence et de la consommation des stupéfiants.

À vous qui n’avez pas encore découvert ce que c’est que la drogue, c’est bien. Ne le faites pas, ne le faites jamais. Allez à l’école, faites ce que vous avez à faire et regagnez la maison après les cours. Évitez au maximum la mauvaise compagnie. Plus tard, vous aurez le temps de vivre votre vie, mais, du moment où vous êtes encore jeune, écoutez ce que vous disent vos parents et vos enseignants. Ce faisant, vous aurez une belle jeunesse.

Aux responsables d’établissements, je vous invite à créer au sein des écoles, des cellules de prise en charge et du suivi des enfants une fois qu’on a constaté que ces derniers se livrent à la consommation de stupéfiants ou à la violence. Il est important que chaque établissement, ait un psychologue, car ce sont des enfants ; ils ont besoin qu’on les parle, qu’on les écoute, qu’on les rassure. Ils ont également besoin qu’on leur fasse savoir que demain est meilleur et qu’ils n’ont pas besoin des drogues pour s’en sortir.

Et aux parents, surveillez vos enfants. Sachez que l’enfant que vous avez à la maison est un ange, mais un démon à l’extérieur. N’abandonnez pas l’éducation de vos enfants aux enseignants, ils ont leur rôle à jouer et vous avez le vôtre. Si vous ne surveillez pas vos enfants, vous allez le perdre. Souvenez-vous que si vos enfants sont arrivés à point de porter atteinte à des vies à l’école, c’est parce que vous parents, avions loupé leur coaching quelque part. Il est question aujourd’hui de chercher où est-ce que vous avez mal joué et ce n’est qu’à partir de ce moment que vous trouverez les véritables solutions pour remédier à la situation.

Propos recueillis par la rédaction

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