ENTRETIEN DES DRAINS : la mairie de Douala 3e en chantier

Permettre aux populations de la zone Ndogpassi 3e, située dans la commune d’arrondissement de Douala 3e, de vivre dans un cadre plus saint et l’abri des inondations constamment enregistrées dans cette localité qui causes au passage l’abandons des domiciles par certaines familles, sont entre autres objectifs de la destruction de certaines habitations, lors des travaux de curage du drain qui serpente ce quartier jusqu’à son embouchure dans le Wouri, au lieu-dit Bois de singes.

A en croire Vincent Ngambou, 4e adjoint au maire de Douala 3e présent sur le terrain, « c’est à l’issue d’une mission à Kigali au Rwanda, pour s’imprégner des réalités en terme d’assainissement urbain, dont le maire Valentin Epoupa Bossambo était membre de la délégation que le gouvernement à travers le Mindhu, a décidé d’apporter son appui à la mairie de Douala 3e, dans le cadre du projet de curage de ses drains ».

Financés à hauteur de 40 millions de FCFA par le ministère de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), les travaux sont réalisés par l’engin de l’entreprise Seca, filiale de la société d’Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), qui débarrasse le drain de son trop plein de déchets, qui empêchent l’écoulement des eaux de ruissellement, sous l’œil bien veillant de Valentin Epoupa Bossambo, qu’accompagne de ses proches collaborateurs.

En effet, le curage est prévu sur un linéaire d’environ 2 km. La phase une, concerne essentiellement la zone de recasement de Ndogpassi 3, qui comprend un linéaire de 700 m. Les travaux de la seconde phase vont se poursuivre vers l’aval après le pont dit « trois millions », sur une longueur de 1 300 m contre 7 m de large sur chaque côté.

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Nonobstant les démolitions, l’opération est très bien accueillie par les populations, comme le renseigne cette riveraine. « Je voudrais dire à mes voisins qu’ils doivent laisser les travaux suivre leur cours. Certains vont peut-être essayer de corrompre le conducteur de l’engin, pour qu’il ne casse pas leurs maisons. Moi à sa place, je prendrais cet argent si on me le donne, mais je fais le travail comme prévu par la mairie. C’est la troisième fois qu’on entreprend le curage de ce drain, sauf qu’il y a toujours les voisins têtus », nous renseigne-t-on.

Quant à Vincent Ngambou, il confirme la démolition de quelques maisons construites sur les emprises du drain. « Nous sommes en zone marécageuse. La plupart des habitants ici ne disposent pas de titre foncier encore moins de permis de bâtir. Cette zone est d’ailleurs un domaine public routier national, constitué de 120 mètres d’emprise à partir de la pénétrante Est de la ville de Douala. Personne ne devrait construire ici sans un arrêté du ministère des Domaines du Cadastre et des Affaires foncières (Mincaf) », apprend-on du 4e adjoint au maire.

Raphael Mforlem