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COVID-19 : Le nouveau variant Omicron plane

COVID-19

Le nouveau variant Omicron plane

Manaouda Malachie rappelle aux populations l’importance et le respect des mesures barrières.

« Allons tous à la vaccination ». Avec la découverte en Afrique du Sud et en Europe d’un nouveau variant du SARS-CoV-2, baptisé Omicron, le ministre de la Santé publique rappelle aux populations la nécessité de se faire vacciner. Car, elle reste selon lui, « le seul moyen le plus à même de barrer la route à cette pandémie. En effet, le 25 novembre, un nouveau variant de covid-19 a été détecté en Afrique du Sud. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, il s’agit d’une des nombreuses mutations de ce virus responsable de la pandémie en cours dont les effets sont potentiellement dangereux à cause de sa forte contagiosité. Il n’a certes pas encore été détecté au Cameroun prévient Manaouda Malachie, mais des cas confirmés ont été signalés dans plusieurs pays d’Europe (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Italie, Danemark, Autriche). Ainsi, le séquençage des prélèvements pour ce variant dans notre pays est en cours d’organisation afin de disposer d’un diagnostic dans les meilleurs délais.

Les mesures de surveillance et de dépistages aux frontières ont été renforcées pour identifier le plus précocement possible les cas contaminés, afin de mettre en quarantaine, l’ensemble des personnes contacts. Le Minsanté rappelle à l’ensemble de la population, les mesures prises à nos frontières à savoir : toute personne débarquant dans notre pays, doit non seulement être munie d’un résultat de test PCR négatif datant de moins de 48 heures. Également subir un test de dépistage rapide. Cet énième variant surgit alors que les Camerounais fuient le vaccin comme la peste. Depuis le lancement de la campagne d’injection le 12 avril 2021, prioritairement pour les personnels de santé, les personnes avec des pathologies sous-jacentes ou encore celles âgées de 50 ans et plus, seul 1,1 % de la population cible est complètement vaccinée.

D’après le Programme élargi de vaccination (PELV), c’est la région anglophone du Sud-Ouest, plongée depuis 2017 avec sa voisine du Nord-Ouest dans une guerre civile entre l’armée camerounaise et les combattants séparatistes qui affiche le plus bas de taux de vaccination. Au 22 octobre, sur une population cible régionale de 978 469 personnes âgées de 18 ans et plus, seules 12 892 avaient reçu une première dose, tous vaccins confondus. Et sur 4 880 doses de vaccins Astra-Zeneca arrivés à péremption dans le pays, la région arrive en tête avec le plus haut taux de perte, soit 39,9 %. A un mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue au Cameroun, la faible couverture vaccinale inquiète. D’autant plus que la résistance à l’injection prend de l’ampleur. Certains services publics ont tenté de rendre la vaccination obligatoire.

Lucie OBIANG

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