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INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE : Le Minsanté promeut la fabrication locale du médicament 

INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

Le Minsanté promeut la fabrication locale du médicament

Les questions relatives à l’allègement des procédures de délivrance d’autorisations de mise sur le marché et d’accès au financement entre autres ont fait l’objet d’échange au ministère de la Santé publique le 20 janvier 2022.

Selon les statistiques de la Direction de la Pharmacie du Médicament et des Laboratoires (Dpml) du ministère de la Santé publique, seuls 2 % des produits pharmaceutiques sur le marché camerounais sont produits localement, tandis que 98 % sont importés. À cela, s’ajoutent les difficultés liées à l’importation des matières premières, la complexité de l’obtention des autorisations de mise sur le marché (AMM), l’accès au financement, et l’épineux problème d’exporter les produits de fabrication camerounaise. Pour le ministère de la Santé publique, il faut changer la donne. C’est dans l’optique de trouver des solutions face à ces problématiques qu’une réunion de concertation relative à la promotion du « Made in Cameroun », a été interprétée par le Secrétaire Général du ministère de la Santé Publique, Louis Richard Njock.À en croire les experts, le secteur de l’industrie pharmaceutique locale regorge beaucoup de potentialités à l’instar de la disponibilité d’une main d’œuvre locale, l’accès au marché africain avec une forte demande des pays de la sous-région, la volonté de l’État de soutenir le secteur avec l’allègement de la taxation, et la disponibilité des matières premières locales. Ce sont entre autres éléments en même de booster ce secteur de l’industrie pharmaceutique camerounais.

À l’issue de cette concertation à laquelle ont pris part Solange Kouakap, Inspecteur Général des Services pharmaceutiques et des Laboratoires, le représentant du réseau national des industriels locaux ainsi que celui des grossistes, une batterie de mesures a été prise par le secrétaire général du ministère de la Santé publique Louis Richard Njock, question de booster la promotion et la production du médicament Made In Cameroon.Parmi les mesures prises, l’on peut citer : l’allègement des procédures de délivrance des autorisations de mise sur le marché des produits de fabrication locale, la réduction du délai de délivrance des agréments, la promotion d’un dialogue franc entre grossistes et industriels pour des accords commerciaux et financiers (permettant de viabiliser l’industrie locale), la promotion de la production et l’utilisation des matières premières locales, ainsi que la promotion de l’industrie pharmaceutique locale, par la définition des quotas de commande par les grossistes (70/30) .

Cet ensemble de mesures prises vont subir des évaluations chaque trimestre par un comité qui sera mis sur pieds dans les tous prochains jours. L’objectif requis du comité, c’est de veiller au strict respect des différentes mesures question de protéger l’Etat, garant de la promotion de l’industrie locale.

Raphaël MFORLEM

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