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ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ : La moitié de la population mondiale ne bénéficie pas d’une couverture santé universelle

ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ

La moitié de la population mondiale ne bénéficie pas d’une couverture santé universelle

Chaque année, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté extrême (c’est-à-dire, vivant avec 1,9 dollar par jour ou moins) à cause des dépenses de santé laissées à leur charge.

Plus de 930 millions de personnes (environ 12 % de la population mondiale) dépensent au moins 10% de leur budget pour payer les soins de santé. Tous les États membres des Nations Unies ont décidé d’essayer d’atteindre la couverture sanitaire universelle d’ici 2030, dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Les soins de santé primaires peuvent couvrir 80 à 90 % des besoins de santé des personnes au cours de leur vie. Il existe un écart de 18 millions entre les personnels de santé actifs dans le monde et ceux qui sont nécessaires aujourd’hui pour assurer la couverture sanitaire universelle. La couverture vaccinale (DTC3) semaintient à 85 % (2017), laissant 19,9 millions d’enfants vulnérables aux maladies à prévention vaccinale.Par couverture sanitaire universelle (CSU), on entend une situation dans laquelle toutes les personnes et toutes les communautés bénéficient des services de santé dont elles ont besoin sans se heurter à des difficultés financières. Elle englobe la gamme complète des services de santé essentiels de qualité, qu’il s’agisse de la promotion de la santé, de la prévention, des traitements, de la réadaptation et des soins palliatifs. La prestation de ces services exige des personnels de santé et d’aide à la personne adéquats et compétents, avec une combinaison optimale de compétences au niveau des établissements, des services de proximité et de la communauté, et qui sont répartis équitablement, soutenus adéquatement et jouissent d’un travail décent. Les stratégies de couverture sanitaire universelle permettent à tout un chacun d’avoir accès aux services s’occupant des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité et elles garantissent que la qualité de ces services soit suffisante pour améliorer la santé des personnes qui en bénéficient.

En protégeant les gens des conséquences financières du paiement des services de santé à leur charge, on réduit le risque qu’ils sombrent dans la pauvreté lorsqu’une maladie soudaine les force à dépenser les économies de toute une vie, à vendre leurs biens ou à emprunter, détruisant ainsi leur avenir et ceux de leurs enfants.

Source : Journal REPÈRES et OMS

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