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ENAM : Colère des candidats plusieurs fois admis au concours

ENAM

Colère des candidats plusieurs fois admis au concours

C’est un scandale de plus à l’Enam ; des candidats déclarés admissibles à plusieurs reprises au concours dont les noms ne figurent jamais sur les listes finales sont mécontents et souhaite l’arbitrage de Paul Biya.

Ce sont au total 18 candidats, plusieurs fois déclarés admissibles au concours d’entrée à l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam) dont les noms ne figurent guère sur les listes des résultats définitifs qui en ont marre. Courroucés et mécontents à la suite de cette situation qu’ils vivent depuis plusieurs années, ces étudiants ont saisi le président de la République dans une correspondance signée en date du 11 nombre 2021.

Dans cette lettre, les 18 étudiants qui seraient considérés comme des candidats non-gratta à l’Enam demandent au président Paul Biya d’ordonner leur admission à titre exceptionnel. Dans ladite correspondance, l’on peut lire entre autres : .

Au regard de leurs âges d’admission à cette prestigieuse école dépassés, ces candidats pensent que l’unique recours susceptible de leur permettre d’intégrer l’Enam comme étudiant serait l’intervention du chef de l’État. Selon ces derniers, « l’égalité de chances est un vœu pieux », indiquent-ils. Cette situation vient une fois de plus jeter l’opprobre sur cette école qui forme depuis plusieurs décennies la plupart les cadres d’administration au Cameroun. Une école dont les résultats ont toujours été objet de contestation pour résultats teintés de corruption de favoritisme d’après certains candidats et l’opinion publique.D’après le site d’information Lebledparle, depuis plus de 10 ans, les résultats du concours d’entrée à l’Enam sont régulièrement au centre de toute sorte de dénonciations. Par exemple, dans un recours gracieux adressé le 5 octobre 2020 au ministre de la Fonction publique, Ahmadou Yaya, né en 1990 et candidat malheureux de la section administration générale, s’insurge contre l’admission définitive d’un autre Ahmadou Yaya. Ce dernier, né en 1993, n’a jamais composé ni signé les fiches de présence. Sa place est restée déserte pendant les épreuves. Le requérant, seul à avoir composé et été admissible, s’étonne qu’à la publication des résultats définitifs, son nom disparaisse au profit de celui qui n’a ni composé ni été admissible, peut-on lire dans les colonnes du journal digital Lebledparle.

Malgré leurs âges d’admission dépassés, ces jeunes candidats très remontés aujourd’hui pensent qu’ils ont encore une possibilité de faire partie des étudiants de l’École nationale d’administration et de magistrature si et seulement si le président de la République Paul Biya porte une attention à leur doléance.

Raphael MFORLEM

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