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CHASSE SPORTIVE : L’édition 2022 lancée à Garoua

CHASSE SPORTIVE

L’édition 2022 lancée à Garoua

Le gouverneur du Nord, Jean Abate Edi’i, représentant du ministre Jules Doret Ndongo, a donné le ton, le 27 janvier.

Connue comme étant la traque des animaux sauvages dans le but de les capturer, ou de les abattre, pour en consommer et contrairement à la chasse en dehors de son cadre légal appelé braconnage, la chasse sportive est soumise au droit de destruction qui diffère en partie du droit de chasse. Depuis l’avènement du coronavirus en 2019, le Cameroun n’a pas pu organiser deux éditions de la chasse sportive. La pandémie ayant restreint le dé- placement des chasseurs dont la plupart viennent de l’Occident.

Une situation qui a contribué à faire chuter considérablement les recettes de la chasse sportive. D’où sa relance pour la saison 2022 à Garoua. L’événement se déroulera sous le contrôle de Joseph Lekealem, directeur de la Faune et des aires protégées. Pour cette édition, la réduction de l’empiétement des zones de chasse ainsi que leur aménagement font parties des enjeux majeurs de la compétition. Tout en félicitant le travail abattu par le directeur de la faune et ses équipes pour assurer le bon déroulement de l’édition 2022, le ministre des Forêts et de la Faune, par le biais de son représentant Jean Abate Edi’i, gouverneur du Nord, a de- mandé aux acteurs qui interviennent dans ce secteur, de travailler en toute responsabilité.

« La chasse sportive 2022 pourra atteindre ses objectifs si et seule- ment si les acteurs impliqués, à savoir Ong, populations riveraines, partenaires techniques et financiers de la conservation, collectivités territoriales décentralisées . . . respectent les prérogatives dévolues à sa mission », a indiqué Jules Doret Ndongo, dans son discours de circonstance. Pour le ministre, les acteurs sont strictement appelés à jouer un rôle d’accompagnateur aux côtés de l’Etat sans toutefois se substituer à l’Etat. Il les a par ailleurs invités à travailler conformément au cadre légal établi.

En plus du recadrage des acteurs intervenant dans ce secteur, le gouvernement camerounais a pour défi de poursuivre la lutte contre les braconniers qui causent chaque jour des dégâts énormes dans les airs protégés. Les populations riveraines qui sont les acteurs des feux de brousse ont été sommées de se mettre en marge de ces actes qui contribuent à détruire la faune. C’est en respectant toutes ces mesures que les recettes issues de la chasse sportive pourront connaître de nouveau une envolée.

Raphael MFORLEM
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