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BERTOUA 1ER : Les GLC et GLCC en voie d’implémentation

BERTOUA 1ER

Les GLC et GLCC en voie d’implémentation

La cérémonie de présentation des orientations relatives à la mise sur pied des groupes locaux citoyens et les groupes locaux citoyens des communautés a eu lieu au siège de la commune le 17 novembre 2021.

Constituer une base de données des personnes socialement vulnérables et nécessiteuses, c’est le nouveau chantier que la délégation départementale du ministère des Affaires sociales veut explorer dans les tous prochains jours. Il s’agit de façon pratique de la création des Groupes locaux citoyens (GLC) et des Groupes locaux citoyens des communautés (GLCC) qui sont des entités qui travaillent au quotidien dans le recensement, l’identification des, et la consolidation d’un fichier à actualiser pour aider l’Etat et ses partenaires à circonscrire les actions à mener. C’est dans cette optique que la délégation départementale du ministère des Affaires sociales du Lom-et-Djerèm a organisée une séance de travail au siège de la commune de Bertoua 1er. Au cours des travaux, il a été question de présenter des orientations relatives à la mise sur pied de ces groupements et les retombées issues de leur implémentation au bénéfice des couches socialement défavorisées et nécessiteuses.

Pour le chef de mission du ministère des Affaires sociales par ailleurs sous-directeur de la lutte contre l’exclusion sociale aux services centraux, Bruno Hervé Nkanjo a laissé entendre que : « Le ministère à travers ces données doit pouvoir être capable de maîtriser la cible à qui les appuis peuvent directement parvenir. Ce fichier permettra de mettre fin à la pratique des intermédiaires qui sont jusqu’à présent un problème dans l’encadrement des couches sociales vulnérables…». Bruno Hervé Nkanjo a indiqué que l’existence desdites données est également importante pour l’autorité communale. « Ce fichier qui va constamment être réactualisé, va permettre à la mairie d’arrondissement par où transitent les fonds issus du transfert des compétences, de pouvoir apporter des appuis utiles aux bénéficiaires », a indiqué le maire. D’où le rôle déterminant des chefs traditionnels, des leaders religieux et les leaders d’opinion qui pour la plupart sont proches des populations et ont une idée précise de leur état vulnérabilité, de précarité et du degré de nécessité dont elles font face.Pour Amélie Zarmo, 1er adjoint au maire de Bertoua 1er : « L’avènement des groupes locaux citoyens (GLC) et des groupes locaux citoyens des communautés (GLCC) va nous permettre de savoir avec exactitude, quels sont les bénéficiaires, qui sont-ils, quel est leur état de besoin… L’arrivée de ces groupements va également permettre aux différents partenaires qui accompagnent l’Etat dans le cadre des activités caritatives, d’avoir une idée claire du nombre de personnes socialement vulnérables et nécessiteuses, de mieux se projeter et mieux préparer les futures descentes caritatives sur le terrain », a laissé entendre Amélie Zarmo.

Au terme de la présentation de la nouvelle vision du ministère des Affaires sociales, un exercice pratique de remplissage des fiches de collecte des données a été présenté aux différents participants parmi lesquels le sous-préfet de l’arrondissement de Bertoua 1er, des chefs ou de leurs représentants dans les 25 quartiers et villages, de l’adjoint au maire et du délégué départemental du Minas Lom-et-Djérem.

Raphael MFORLEM

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