SEXUALITÉ

RAPPORTS SEXUELS : entre avantages et inconvénients liés à leur absence dans une vie

Sexualité et bienfaits

Les rapports sexuels dans une vie sont des facteurs positifs pour la santé physique et mentale. Ils sont également l’un des meilleurs médicaments naturels de par ses vertus à tous les niveaux (physique, psychique, affectif, sexuel…) mais surtout sans effets secondaires.

En outre, les rapports sexuels régulent d’autres facteurs de comorbidité (alcool, tabac, obésité, hypertension…). Cependant, le désir d’avoir des rapports suscite l’intérêt de chercher un partenaire. Ils permettent également de sortir de la solitude et développer des interactions sociales et des liens affectifs.

C’est pourquoi vivre sans rapport sexuel peut-être un obstacle à l’épanouissement de soi-même si certaines personnes estiment que vivre sans sexualité qu’il est possible, et même si les études font état de ce que la plupart de ces personnes trouvent d’autres astuces pour compenser les rapports sexuels.

Absence de sexe et inconvénients

Une abstinence sexuelle totale n’existe pas réellement. Peut-on vivre sans sexe ? , les sexo-psychologues renseignent qu’ :

« Il n’est pas possible de vivre sans sexe. Peu de personnes vivent bien et de façon épanouie sans sexualité. L’abstinence totale est difficilement vivable à terme. Excepté, dans des abstinences monacales qui en réalité ne sont quasiment jamais totales, car la masturbation qu’elle soit ponctuelle ou pas, coexiste bien souvent. Il peut arriver que certaines personnes pratiquent l’abstinence sexuelle (asexualité), qu’ils aient un désintérêt pour le sexe, mais la plupart du temps, il y a présence d’activités autoérotiques ».

L’abstinence est rarement bien vécue ; que l’on soit en couple ou célibataire, le manque de rapport sexuel est souvent assez difficile à vivre. En l’absence d’hormones de plaisir, l’individu est plus exposé au chagrin, à la colère, voire à la dépression.

« Je rêve de rencontrer quelqu’un avec qui l’absence de sexe s’est très bien passée parce que le sexe me manque beaucoup »,

indique Rachelle qui a pratiqué l’abstinence pendant plus de deux ans.

« C’est dur d’être seul, de n’avoir personne à embrasser, à sentir contre soi, personne qui vous attend, etc. Je me sens parfois terriblement triste ».

rencherit-elle.

Les contraintes sociétales sont la résultante de l’absence de relations sexuelles. Les sexo-psychologues font savoir que :

« Souvent, ce n’est pas par choix personnel que des personnes pratiquent l’abstinence sexuelle. Ce choix est souvent imposé par des contraintes culturelles, traditions, religieuses, ou parfois pour des raisons de santé »

 

Cette pratique, imposée par la société, peut créer des déséquilibres personnels…, car tenter de vouloir maîtriser ses pulsions sexuelles autrement que de les satisfaire naturellement et sainement au travers des rapports sexuels, est bien souvent vain, selon les experts.

L’absence de sexualité peut également engendrer de graves problèmes au sein du couple. Si l’abstinence n’est pas choisie par les deux partenaires, des problèmes vont se poser. En effet, si la situation ne convient pas à un membre du couple, il faut se faire aider pour ne pas que la situation s’enlise et atteigne un chemin de non-retour.

L’absence de rapports sexuels peut exposer le couple à une situation d’infidélité.

« Avec ma copine, nous ne faisons plus l’amour depuis des mois. Or, j’ai des besoins sexuels. Je ne m’y retrouve plus. Cela me rend triste et me donne envie d’aller voir ailleurs »,

témoigne un homme, en couple depuis plus de 10 ans, qui a souhaité garder l’anonymat.

L’abstinence peut engendrer une compensation autoérotique forte :

« Généralement, l’on observe que, lorsque la frustration sexuelle est trop importante, elle induit des phénomènes de compensation par le biais d’une sexualité auto-érotique accrue, voire d’une addiction à la pornographie ou cybersexualité, d’infidélité psychique et/ou sexuelle. Sachant qu’en règle générale, ce type de frustration est bien souvent plus difficile à gérer physiquement pour les hommes ; mais elle est également présente pour les femmes qui pourront le ressentir de manière plus complexe par le fait (de ne plus se sentir tout à fait femme) ou désirable, comme si elles se sentaient asexuées »,

indiquent les sexo-psychologues.

Raphael MFORLEM

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