ÉCONOMIE
A la Une

CAMEROUN : classement 2021 des établissements bancaires

CAMEROUN : classement 2021 des établissements bancaires

Elle avance à petits pas certes, mais avance tout de même. La banque au Cameroun n’est indubitablement plus la même qu’il y’a 10 ans. Au 31 décembre 2021, le Cameroun comptait 16 banques actives et 350 agences réparties sur l’ensemble du triangle national.

Le nombre de distributeurs automatiques est passé de 741 en 2020 à 805 en 2021, soit un accroissement de 8,6 %. Selon les données du CNEF, le total de bilan des banques, lui, a progressé de 15,4 % en glissement annuel pour s’établir à 8 087 milliards de FCFA.

Progression du même ordre (+15,9%) concernant l’encours de dépôts qui est passé à 6 258,6 milliards et moins importante pour ce qui est de l’encours de crédits (+6,2%) qui s’est établi à 3 764,8 milliards à fin 2021.

Classement 2021 des banques camerounaises

Ces performances devraient pouvoir s’améliorer encore dans les années qui viennent avec l’entrée en scène de nouveaux acteurs notamment Bange Bank qui a officiellement démarré ses activités en novembre 2021 et le géant nigérian Access Bank, arrivé sur le marché camerounais en 2022.

Le marché devrait davantage se densifier dès 2023 avec les arrivées certaines de La Régionale dont l’agrément d’exercice a été délivré par la Cobac et probable de Africa Golden Bank qui attend encore le feu vert du régulateur pour démarrer ses activités.

Les ambitions affichées par les nouvelles venues, peuvent laisser croire à une reconfiguration pas lointaine du marché bancaire aujourd’hui dominé par Afriland First Bank, SGC, BICEC et SCB qui totalisent 53,0 % du total de bilan consolidé du système bancaire, 54,0 % du total des crédits, et 53,0 % des dépôts de la clientèle.

Mais avec un taux de bancarisation de 26%, le marché camerounais reste largement sous exploité. Il faudra donc s’armer d’une stratégie convaincante pour inclure financièrement les populations réticentes à travers une offres plus agile, plus innovante, moins énergivore, plus intégrée.

Le banquier devra passer du personnage élitiste, pédant et hostile à un apporteur de solutions ; des solutions adaptées au client-roi.

Source : Journal EcoMatin

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page