Bonjour et bienvenue à ce round-up des informations telles que traitées par certains journaux parus ce 17 octobre 2022 au Cameroun.
Le plaisir est le nôtre de vous retrouver en ce début de semaine. Une autre occasion qui nous est donnée d’ouvrir cette Revue de la presse avec le quotidien MUTATIONS qui s’intéresse à ce que les journaux appellent, Covidgate. Sur fond d’interrogation, le tabloïd de Georges Alain Boyomo pose la question de savoir : COVIDGATE, EST-CE UNE AFFAIRE CLASSÉE ? Alors que les suites judiciaires du rapport de la chambre des comptes restent attendues, de nouvelles révélations distillées, viennent remettre le dossier au goût du jour.
Le journal LA NOUVELLE s’intéresse lui aussi à cette affaire de Covidgate qui est un terme utilisé pour faire mention à la gestion des fonds Covid au Cameroun. Le journal titre à sa Une SCANDALES EXPLOSIFS, ENFIN TOUTE LA VÉRITÉ SUR LE COVIDGATE. De la page 2 à la page 10, le journal LA NOUVELLE, dit apporter des précisions sur la gestion de ces fonds qui accableraient de hauts responsables de l’administration camerounaise.
COVIDGATE, LE TCS AU CŒUR DE LA TENTATIVE DE FUITE D’UN BANDIT. C’est la grosse information relayée ce matin par le Tri-hebdomadaire REPÈRES de Régine Touna. Le journal renseigne que sous le fallacieux prétexte d’une évacuation sanitaire, la haute cour a autorisé la sortie du pays de celui qui est considéré comme le principal bénéficiaire des marchés sulfureux autour du coronavirus. Mohamadou Dabo a été rattrapé de justesse à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour l’Afrique de l’Ouest.
Le Bihebdomadaire d’enquêtes, d’analyses et de sondages L’INDÉPENDANT, s’intéresse lui aussi au Covidgate. Le journal intitule à sa grande Une, COVIDGATE, LE TEMPS DE LA JUSTICE. Après le prologue du rapport de la chambre des comptes, le scandale lié au détournement des fonds ne finit pas de connaître de nouveaux rebondissements dans le traitement judiciaire de ce dossier pour le moins délicat, révèle le journal L’INDÉPENDANT.
MTN ELITE ONE, REGAIN D’ENGOUEMENT. C’est l’information qui barre la Une du journal à capitaux publics CAMEROON TRIBUNE. Selon le quotidien de Marie Claire Nnana, la première journée du championnat national de football s’est jouée le week-end dernier avec différentes rencontres disputées à Douala et à Yaoundé. Une nouvelle saison marquée par un frémissement observé dans les stades. Un signe encourageant qui interpelle tous les acteurs à maintenir cette dynamique pour permettre au football camerounais de regagner ses lettres de noblesse.
JUSTICE, BOLLORÉ PERD UN PROCÈS SUR SES PRATIQUES AU CAMEROUN. Le journal ÉCOMATIN de ce matin fait savoir que la justice vient de débouter le groupe Bolloré en procès depuis 2016 avec le célèbre média français Mediapart et sa journaliste Fanny Pigeaud. La pomme de discorde réside dans un article intitulé “Comment le groupe Bolloré a ruiné deux entrepreneurs camerounais”. Le journal raconte les misères de ces deux jeunes patrons camerounais, qui sont restés dans l’attente inlassable pendant 23 ans, du respect d’un jugement rendu par la justice camerounaise en leur faveur, au point de tomber en ruine.
DROITS FONCIERS DE LA FEMME RURALE, LE TEMPS DES ÉVALUATIONS. C’est le sujet qui retient l’attention du journal ESSINGAN. Le journal de Marie Robert Eloundou fait savoir que la 27e édition la journée internationale de la femme rurale a été l’occasion pour le ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières de marquer un temps d’arrêt pour apprécier les projets réalisés sur le terrain de l’acquisition du titre de propriété par la femme rurale. Selon les statistiques, la tendance est évolutive allant de 719 en 2019, à 810 en 2020, pour se situer à 2665 en 2021. Échos de la célébration de ladite journée à Akono dans la Région du Centre le 13 octobre 2022.
MISSIONS DE CONTRÔLE DU CONSUPE, L’EFFICACITÉ EN DANGER ? S’interroge le journal ÉCONEWS qui renseigne que face à des frais de missions pas toujours entièrement payés depuis 5 ans, le personnel vérificateur du Contrôle supérieur de l’État semble ne plus avoir le cœur à l’ouvrage. Cette situation, impacte-t-elle la fiabilité et l’efficacité des rapports d’audit attendu ? L’enquête du journal de Pascal Dibamou apporte quelques éléments de réponse.
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GABEGIE ET CLIENTÉLISME OUTRANCIER, LE PATRIMOINE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE EN DANGER. C’est ce que renseigne le journal LE ZÉNITH. Le Directeur des affaires générales du secrétariat général de la présidence de la République Ahmadou Sali, est accusé en complicité avec certains de ses collègues d’avoir fait de la gestion du parc automobile de la présidence de la République, un fonds de commerce, un champ clos d’affairisme de ses frères du village, responsables des garages de fortune mis à disposition.
FONCTION PUBLIQUE, L’ÉTAT DU CAMEROUN RADIE UN MILLIER D’AGENTS. C’est ce que révèle le quotidien ÉMERGENCE de Magnus Biaga ce matin. Plus de précisions en page 5 du journal.
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LE REPORTER HEBDO est également en kiosque ce matin et s’intéresse au fait de corruption. Le journal titre à sa Une CORRUPTION DE LA PRESSE CAMEROUNAISE. UN DP DÉCHARGE 50 MILLIONS DE FCFA. Depuis un certain temps, un directeur de publication respecté dans l’univers médiatique au Cameroun, par des dérives peu catholiques envers les hautes personnalités, membres du gouvernement… Selon des informations collectées à bonne source, qui nous indiquent qu’il a déchargé 50 millions de FCFA pour salir l’image, faire du chantage au ministre des Finances Louis Paul Motaze et au PDG du groupe l’Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga dans ses différents organes de presse, sans oublier sur les réseaux sociaux.
C’est ici que nous mettons un terme à la Revue de la presse, parution de ce lundi 17 octobre 2022, nous vous remercions pour avoir été des nôtres. Retrouvons-nous demain pour une nouvelle édition, bonjour !
Raphael Mforlem
