DÉCENTRALISATION
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CAMEROUN – DÉVELOPPEMENT LOCAL : les communes invitées à intégrer les personnes à mobilité réduite

L’invitation est faite dans un ouvrage intitulé Développement local inclusif présenté aux élus et à la presse le 2 novembre 2022 par le Mindevel.

Outiller les élus locaux dans la mise en œuvre du projet de participation des personnes vivant avec un handicap à la vie publique et politique, mais également lutter contre les discriminations que subissent au quotidien les personnes vivant avec un handicap. C’est l’objectif du guide du développement local inclusif (DLI) élaboré par le ministère de la décentralisation et du développement local (Minddevel).

L’ouvrage a été présenté aux responsables des collectivités territoriales décentralisées à Yaoundé, le 1er novembre 2022. Le document s’appuie sur la loi du 24 décembre 2019 portant Code général des collectivités territoriales décentralisées qui donne aux communes la charge du développement local et consacre le principe de la participation citoyenne à l’action communale et régionale.

D’après les statistiques, les personnes handicapées représentent environ 15 % de la population camerounaise et selon la constitution les personnes handicapées sont reconnues comme des citoyens à part entière.

La constitution reconnaît également en ces personnes l’égalité de leurs droits avec ceux de n’importe quel autre membre de la société. Nonobstant ces considérations qui leur sont reconnues, les personnes à mobilité réduite sont peu pris en compte dans les projets de développement local.

L’arrivée de ce guide a pour but de favoriser l’appropriation et la mise en œuvre par les collectivités territoriales décentralisées des démarches contenues dans le guide du Développement local inclusif de (DLI) pour une meilleure inclusion des personnes handicapées dans l’élaboration, la gestion et la participation à la mise en œuvre des projets au niveau local.

Le DLI s’inscrit dans le processus de décentralisation dans lequel l’État transfère aux collectivités des compétences qui leur permettent d’agir sur des secteurs essentiels de la vie sociale tels que l’état-civil, l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et l’emploi.

Raphael Mforlem

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