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AUTONOMISATION SOCIO-ÉCONOMIQUE DES JEUNES : Mounouna Foutsou peaufine les stratégies à Garoua

Le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique Mounouna Foutsou, en tournée de travail dans la région du Nord, a présidé le 4 mars 2023 les travaux de la 7e session ordinaire du comité de pilotage du Projet d’appui à la résilience socioéconomique des jeunes vulnérables du Nord Cameroun (Parse), dont il est le président. 1 578 jeunes dont 54 % de femmes ont suivi une formation professionnelle dans 18 filières en sa phase initiale. Le projet vise à renforcer les capacités des jeunes afin de leurs faciliter une meilleure insertion socioéconomique.

Après avoir procédé à la pose de la première pierre relative à la construction d’une maison des Jeunes et d’un Centre Multifonctionnel de Promotion des Jeunes (Cmpj) dans la commune d’arrondissement de Pitoa le 3 avril 2023, c’est un MINJEC décidé plus que jamais à œuvrer pour la cause de la jeunesse du septentrion. Ce 4 avril 2023, Mounouna Foutsou a présidé la 7e Session ordinaire du comité de pilotage du Projet d’Appui à la Résilience Socioéconomique des Jeunes vulnérables du Nord Cameroun. Selon le chef de projet Andréas Kahler, le PARSE tourne autour des idéaux de paix et de cohésion sociale.

Son action intègre la consolidation de la paix et prévention des crises. Autrement, l’objectif de ce projet est d’améliorer durablement la résilience économique et sociale des jeunes vulnérables. D’après des explications, ledit projet va être implémenté sur le terrain autour de quatre thématiques à savoir : l’amélioration des compétences liées à l’emploi ;  l’amélioration de la situation de l’emploi ; l’appui aux jeunes présentant un potentiel entrepreneurial particulier et la participation au développement communal ou local.

Acquis du Parse

Selon des statistiques rendues disponibles par la coopération allemande, plus de 6 000 jeunes bénéficiaires ont été accompagnés dans le domaine de l’insertion socioéconomique ; 1 578 jeunes dont 54 % de femmes ont suivi une formation professionnelle dans 18 filières ; plus de 465 groupes d’activités génératrices de revenus transformés ; 40,7 % des jeunes vulnérables soutenus par le PARSE I et II perçoivent un revenu mensuel égal ou supérieur au SMIG ; 117 activités de sensibilisation et de causeries éducatives ont été réalisées par les organisation de jeunes.

Pour le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, « Ce projet est adapté à la résidence socioéconomique des jeunes vulnérables du Nord Cameroun ». Par la suite, Mounouna Foutsou a relevé le contexte particulier dans lequel ce projet a été ficelé à savoir la mise en œuvre du  programme spécial de reconstruction et de développement de la région de l’Extrême-Nord, en vue de réparer les préjudices directs causés par la secte Boko Haram et les inondations, qui frappent régulièrement cette partie du pays.

Entre autres, le président du Copil du Parse a indiqué comme éléments qui motivent la poursuite de ce projet, la prescription par le chef de l’État le 10 février dernier, d’un fonds de garantie en faveur des jeunes entrepreneurs dont la mise en place constitue l’élément majeur de la feuille de route du Minjec en 2023. « Le président de la République a marqué son très haut accord pour la poursuite de l’implémentation du Projet Parse dans sa phase III » s’est-il félicité. Le Projet d’Appui à la Résilience Socioéconomique des Jeunes Vulnérables du Nord Cameroun, s’inscrit donc dans le même sillage que le plan triennal « Spécial Jeunes », en cours d’exécution depuis 2017, qui a pour objectif l’autonomisation socioéconomique et socioprofessionnelle des jeunes.

« Ce projet a permis d’encadrer plus de 6 000 jeunes, pour plus de 1 500 formés »

Mounouna Foutsou, président du Copil Parse, Minjec

Ce projet est adapté à la résidence socioéconomique des jeunes vulnérables du Nord Cameroun. Cette réunion est très importante parce qu’elle est évaluative de la phase II et préparatoire à la phase III dont le lancement se fera ce jour même. Nous nous satisfaisons déjà des résultats obtenus qui nous ont été présentés et qui me semblent très intéressants parce que plus de 6 000 jeunes encadrés, avec plus de 1 500 formés avec des compétences entrepreneuriales et avec aujourd’hui plus 40% qui sont  en activités génératrices de revenus avec des salaires au-delà du SMIG, je crois que c’est un résultat prometteur. La phase III viendra probablement consolider ces acquis et surtout rendre durable les activités dans la zone, augmenter le potentiel entrepreneurial de cette jeunesse. Nous saisissons cette occasion une fois de plus, pour remercier le gouvernement allemand à travers la GIZ, et nous nous engageons à davantage contribuer à les fonds de contrepartie, à travers nos responsables de services déconcentrés, des différents départements ministériels, des membres du comité de pilotage pour accompagner l’unité de mise en œuvre pour que ce projet puisse avoir des meilleurs résultats.

« Il est important d’être ici dans cette région pour soutenir particulièrement la jeunesse »

Dr Stephan Roth, directeur administratif et financier de la GIZ

Je voudrais dire que pour la GIZ financé par le ministère de développement allemand, il est important d’être ici dans cette région pour soutenir les populations et particulièrement la jeunesse. Nous sommes convaincus que pour l’avenir du Cameroun, il faut un développement positif et le Nord ne doit pas déroger à la règle. Je  dois aussi dire que mes collègues qui travaillent dans le PARSE, sont vraiment heureux d’être ici avec nos partenaires. A présent s’ouvre la phase III du projet, je pense que cela démontre que le gouvernement allemand à de l’intérêt dans la région et par ricochet la soutient.

Lavoisier Essama

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