SOCIÉTÉ
A la Une

CONFÉRENCE ANNUELLE DU MINFOF : entre bilan et perspectives

Le ministre des Forêts et de la Faune a présidé au palais des Congrès de Yaoundé, la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel. Jules Doret Ndongo, a saisi l’opportunité de cette journée bilan, pour fixer les nouvelles orientations et objectifs assignés à tous ses collaborateurs. Après deux cérémonies similaires tenues en visioconférence à cause des rafles de la pandémie à coronavirus, la cérémonie de ce 25 janvier 2023, est l’occasion des retrouvailles en présentiel pour la traditionnelle cérémonie des vœux de nouvel an.


Dans le but de répondre aux priorités stratégiques de la SND 30, Jules Doret Ndongo a d’emblée fixé les objectifs de son ministère de compétence pour l’année 2023 qui débute. Les travaux de cette conférence, tableront donc sur plusieurs entre autres, la gestion de l’information forestière de deuxième génération encore appelé SIGIF II. II s’agira de capitaliser en les en les internalisant les grandes avancées de ce système révolutionnaire gage de la gouvernance sectorielle, faire face aux défis de son encrage et sa fiabilité au sein du sous-secteur.

Dans le cadre du renforcement de la chaine de valeur par la transformation plus poussée du bois, le ministre des Forêts et de la Faune indique qu’il faudra résolument se situer dans une dynamique ous régionale marqué par l’arrêt de l’exportation des bois sous forme de grumes. En réalité, ce changement implique une nouvelle manière de faire et une nouvelle façon de faire notamment au niveau interne : « l’intensification des efforts pour la mise en place du marché intérieur du bois en abrégé MIB, ainsi que des mesures sectorielles pour la transformation plus poussée du bois. Au plan externe il faudra renforcer les synergies entre tous les secteurs institutionnels et privés, pour atteindre ces objectifs gage de ce sous-secteur » a déclaré le MINFOF.

En ce qui concerne la faune

« Les problèmes  et les défis qui interpellent le MINFOF prennent du relief au fil des années » expliquent Jules Doret Ndongo lors de son allocution. Le sous-secteur faune, est soumis à la rude épreuve du braconnage, à l’exploitation minière artisanale dans les aires protégées, la transhumance des bovins dans les aires protégées, entrainant des conflits divers internes et internationaux. Au regard de la complexité des thèmes évoqués, il est question d’intensifier des plaidoyers à tous les niveaux pour une amorce de solutions à ces questions aux relents économique, sécuritaire et stratégique.

Dans son déroulé, il a aussi été question d’évoquer l’aspect des innovations. Ici, le MINFOF en s’appuyant sur les orientations contenues dans la circulaire relative à l’exécution du budget de l’Etat pour l’exercice 2023 insiste sur la nécessité de la conformité à la gouvernance. « Je vais vous demander de garder en esprit que le budget de l’Etat n’est pas seulement fait des dépenses à effectuer, mais également des recettes à mobiliser » déclare-t-il à l’assistance. Jules Doret Ndongo appelle donc ses collaborateurs à l’adoption des bonnes pratiques pour atteindre les objectifs annuels de mobilisation de recettes aux fins de contribuer significativement du sous-secteur à la croissance économique du Cameroun.

L’ouverture des travaux de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du ministère des Forêts et de la Faune, s’est soldée par la mise sur pied d’un bureau de la mutuelle du personnel dudit département.

Jules Doret Ndongo, ministre des Forêt et des Faunes

« Faire la rétrospective de ce qu’on fait l’année dernière, et de jeter les bases des actions futures »

« Cette conférence annuelle est l’occasion de faire une halte, de faire la rétrospective de ce qu’on fait l’année dernière, et de jeter les bases des actions futures. On attend de cela que nous tirions des leçons de ce qui a le moins bien marché l’année précédente, pour améliorer les missions qui sont les nôtres, du moins leur exécution et mettre en œuvre la politique du gouvernement dans notre secteur et atteindre les objectifs qui nous sont fixés. J’attends donc deux dans les points qui ont été soulevés, notamment sur le SIGIP II, sur le budget de l’Etat, sur la transformation du bois, sur la coopération, qu’ils apportent des propositions innovantes pour que nous fassions mieux que l’année dernière.

Par rapport à l’interdiction d’exporter les bois de grumes, elle a besoin d’être examinée à deux niveaux. Dans un premier temps la décision a été prise par la CEMAC ; le Cameroun a étudié les conditions préalables permettant une exécution satisfaisante de cette décision. Nous avons constaté que nous n’avions pas atteint le niveau de condition requis. Le gouvernement a opté pour une exécution progressive je vous rassure, nous avons déjà commencé à implémenter cette décision dans ce sens qu’il y a un certain nombre d’essence, qui sont interdites d’exportation.  En même temps, nous allons poursuivre avec le niveau d’investissement dans la mise en place des UTB entendez les outils de transformation du bois ce nouveau bois augmenté de telle sorte que nous soyons capables de cesser d’exporter et transformer tout sur place avec pour objectif ultime de créer des emplois et d’obtenir une plus-value financière et budgétaire.»

Daphy

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page