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CAMEROUN – CLIMAT, ENVIRONNEMENTAL : la Banque mondiale annonce un risque accru

D’après son récent rapport, le pays va connaître une hausse de catastrophes naturelles au cours des 20 prochaines années.

Siège de la Banque Mondiale

Inondations, canicules, glissements de terrain, vents violents sont entre autres phénomènes naturels dont fait face le Cameroun ces dernières années. Des épiphénomènes qui sont à l’origine de catastrophes tant naturelles qu’humaines et matérielles. Selon le récent rapport de la banque mondiale, ces phénomènes risquent de s’intensifier dans les toutes prochaines années. « Le changement climatique devrait affecter diversement les zones climatiques du Cameroun (cinq au total, Ndlr) et les événements météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents et plus intenses », renseigne l’institution bancaire dans son dernier rapport sur le climat et le développement au Cameroun.

Ledit rapport indique que les températures vont connaître une montée de 3,9 degrés au cours des 20 prochaines années, avec de grandes variations en fonction des zones, peut-on lire dans le document pour ce qui est du scénario climatique le plus alarmiste. Quant aux précipitations, elles devraient connaître une hausse de 5,8 millimètres au cours des 20 prochaines années à 10,4 millimètres d’ici 2100. « Le Nord sahélien du pays devrait souffrir d’une aggravation de la sécheresse, de l’érosion, des vents violents et des inondations », d’après le rapport. Pour ce qui est des zones de savane, elles devraient moins subir les risques liés aux inondations. Quant aux trois autres zones, elles connaîtront de graves risques d’inondations.

D’après les projections climatiques telles que révélées par la Banque mondiale, « la Région de l’Ouest connaîtrait continuellement des crises érosion, les glissements de terrain et la sécheresse. Parallèlement, les zones côtières, en particulier la ville de Douala, seront probablement vulnérables aux inondations, à l’élévation du niveau de la mer, à l’érosion, aux glissements de terrain et aux vents violents ».

Les régions septentrionales que sont : Extrême-Nord, Nord et Adamaoua sont les zones les plus exposées à ce changement météorologique et reste les plus vulnérables, suivies des zones côtières et celles des hauts plateaux, précise le document de la banque mondiale.

Le Cameroun est victime de ces phénomènes depuis des années et contient du fait que ces fléaux vont s’intensifier dans les prochaines années, pour son développement économique et social du Cameroun, le pays a adhéré à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et participe régulièrement aux négociations internationales sur le climat.

Le Cameroun s’est également doté d’un Plan national d’adaptation aux changements climatiques avec pour objectif notamment de réduire la vulnérabilité du pays aux incidences des changements climatiques en renforçant sa capacité d’adaptation et de résilience.

L’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) a été créé avec pour mission de suivre et d’évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux des changements climatiques et de proposer des mesures de prévention, d’atténuation et/ou d’adaptation aux effets néfastes et risques liés à ces changements.

Raphael Mforlem

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