ACCÈS AUX SERVICES INTÉGRÉS : Dschang bénéficie de l’appui du Minjec et l’Unicef
ACCÈS AUX SERVICES INTÉGRÉS
Dschang bénéficie de l’appui du Minjec et l’Unicef
L’initiative vise à offrir le bien-être aux adolescents de zones de périurbaines.
Le 13 octobre 2021, deux délégations constituées l’une des responsables du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique et l’autre de l’Unicef ont séjourné dans la ville de Dschang et ont été reçues en audience par le maire Jacquis Gabriel Kemleu. Pendant cette séance de travail, ils ont présenté au chef de l’exécutif municipal le projet d’amélioration de l’accès aux services intégrés de santé reproductive, prévention du Vih/Ist et la Covid-19, chez les adolescents des zones périurbaines.Une initiative portée par ce département ministériel et mis en œuvre avec l’appui de l’Unicef. D’après le chef section Vih/Sida à l’Unicef, Bacha Abdelkader, les communes ont un rôle capital à jouer dans la mise en œuvre de cette initiative qui vient de quitter sa phase pilote pour embrasser les autres villes camerounaises. « C’est en effet à la commune d’offrir le cadre et l’espace où les acteurs et autres parties prenantes du projet peuvent joindre leurs efforts, pour apporter un ensemble de services intégrés dans la prévention des grossesses précoces, le Sida, la Covid-19 » a-t-il indiqué.
Au cours de son exposé, Bacha Abdelkader a fait usage de ce qu’il a appelé modèle « 3 + 1 Plateformes pour les Adolescentes & jeunes femmes ». Une organisation qui intègre des clubs scolaires, associations des parents d’élèves, associations de jeunes en ce qui concerne l’école dans un jeu qui concerne aussi les centres de santé et des communautés bien actives. L’objectif est de faire fonctionner une stratégie d’intervention qui combine plusieurs plateformes et qui est destinée à faire une offre de service intégrée aux adolescents et aux jeunes.Toute chose qui passe par l’instauration d’une synergie dans l’action de manière à mettre les différentes plateformes ensemble pour une offre de service optimale et complète à la portée de la cible la plus vulnérables et à risque. Au niveau des écoles, l’action vise à favoriser l’éducation et l’apprentissage des filles à travers des modules sur la vie et l’éducation sexuelle complète, la formation des enseignants, l’appui aux clubs scolaires, promouvoir les services de santé conviviaux.
Pour ce qui est des centres de santé, il sera question de créer des espaces et cadres conviviaux pour les jeunes, scolarisés et non scolarises, un environnement favorable à la discussion et la connaissance; de mettre l’accent sur les services intégrés de prévention et de prise en charge, dépistage en stratégie avancée, formation du personnel et approvisionnement en kits IST.
Le projet compte sur des communautés impliquées, qui participent à l’action entreprise par les communautés qui offrent un environnement sain et protecteur à travers un dialogue intergénérationnel, l’engagement et la participation des jeunes.
Raphael MFORLEM
