PSG – MAIRIE DE PARIS : le président Nasser al-Khelaïfi se dit prêt à claquer la porte du Parc des Princes
Entre le PSG et la mairie de Paris, le dossier du Parc des Princes continue de chauffer. Dans un entretien au Qatar accordé à l’Équipe, le président Nasser al-Khelaïfi campe sur ses positions, quitte à quitter le stade du club parisien.
Quel camp finira par céder ? Pour Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, ce ne sera pas le club de la capitale. Entre la mairie de Paris et le champion de France, le dossier du Parc des Princes reste chaud. La propriété de la ville a eu une première offre de la part des Qatariens, mais jugée beaucoup trop faible.
« Lui, il parle trop »
« Le PSG en propose 40 millions d’euros. C’est moins cher que Paredes. Franchement ? ! Vous pensez vraiment que le Parc vaut moins que Leandro Paredes ? », a réagi à chaud Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris. « Lui, il parle trop, répond sèchement Nasser al-Khelaïfi, dans un entretien accordé à l’Équipe au Qatar. S’il y a un problème, on se parle en face. Pas dans le journal. Si j’ai un message, je le fais en direct. »
Avec ces tensions grandissantes, le président du club affirme son souhait de quitter le Parc des Princes, si la marie de Paris continue à refuser leur offre. « S’ils ne veulent pas accepter notre offre, on part, déclare-t-il. J’adore le Parc des Princes, je l’ai toujours défendu, c’est le cœur du PSG. S’ils sont raisonnables, on restera pour toujours au Parc. Mais nous sommes dans une situation qui n’est plus possible. »
Point de discorde
Selon le président du club, les pressions exercées par la mairie de Paris propriétaire du Parc des Princes pour que le club quitte le stade est à l’origine du probable départ du Paris Saint-Germain (PSG). Elle a en effet refuser de vendre le Parc des Princes à Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du club. affirme Nasser Al-Khelaïfi président du club dans une interview publiée par le quotidien sportif espagnol Marca.
« Nous ne sommes plus les bienvenus au Parc des Princes, a lâché le dirigeant qatari. Ils font pression pour que nous partions», a-t-il encore dit, ils jouent avec nous et nous sommes fatigués. Nasser Al-Khelaïfi a réitéré que le PSG étudiait donc d’autres alternatives.
«J’adore le Parc des Princes, c’est notre histoire et je le respecte plus que tout. Rester a toujours été notre préférence. Mais je ne crois pas qu’ils veulent de nous. Nous avons investi quatre-vingt millions d’euros dans le stade. Mais il n’est pas à nous. Qui accepterait de faire une chose pareille ?», a poursuivi le président du PSG.
« C’est le patrimoine de la ville »
Nasser Al-Khelaïfi s’était déjà plaint la semaine dernière dans la presse du refus de la mairie de Paris de vendre le Parc (48 000 places) à QSI (Qatar Sports Investments), propriétaire du club.
En face, la municipalité de gauche avait rétorqué que le club disposait d’un bail de 30 ans mais que l’investissement dans les infrastructures et le maintien en état du stade n’allait pas forcément de pair avec un rachat.
« Ils (le PSG) disent : on injecte 500 ou 600 millions (d’euros) de travaux que si on est propriétaires. Nous, ce n’est pas notre inclination première de leur vendre le Parc des Princes. C’est le patrimoine de la ville, des Parisiens», avait ainsi argué jeudi dernier Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris.
« Des discussions sont engagées autour de la vente et on leur a dit : avant même de savoir si on souhaite vendre, il faudrait s’entendre sur un prix. Aujourd’hui, on n’est pas encore arrivé au bout de ces discussions », avait poursuivi l’élu parisien dénonçant un coup de pression du PSG.
