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RETRAIT DU BURKINA FASO, DU MALI ET DU NIGER DE LA CEDEAO : une décision motivée par la déception et le désaccord avec les idéaux fondateurs

[abelainfo] - Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont annoncé le 28 janvier 2024 leur retrait immédiat de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), après avoir exprimé leur déception face à l'évolution de l'organisation régionale. Les dirigeants des trois pays estiment que la CEDEAO s'est écartée des principes fondamentaux et des idéaux panafricains qui ont présidé à sa création il y a près de 50 ans. Ils accusent également l'influence des puissances étrangères d'avoir transformé la CEDEAO en une menace pour les États membres et leurs populations.

(abelainfo) – Selon le communiqué, la CEDEAO s’est éloignée des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme qui ont inspiré sa création il y a près de 50 ans. Les dirigeants estiment que l’organisation a trahi ses principes fondamentaux en se laissant influencer par des puissances étrangères, ce qui a conduit à une détérioration de la situation des États membres et de leurs populations. Ils considèrent désormais la CEDEAO comme une menace plutôt que comme une force de développement et de solidarité régionale.

Le retrait des trois pays de la CEDEAO a été présenté comme une décision souveraine et responsable, prise en réponse aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations respectives. Les dirigeants ont souligné qu’ils assumaient pleinement leurs responsabilités devant l’histoire et qu’ils agissaient dans l’intérêt supérieur de leurs pays.

Les conséquences de ce retrait sont encore incertaines, mais il est clair que cela aura un impact significatif sur la dynamique régionale en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO, en tant qu’organisation économique et politique, a joué un rôle clé dans la promotion de la coopération régionale, du commerce et de l’intégration en Afrique de l’Ouest. Le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger pourrait potentiellement affaiblir l’organisation et remettre en question les progrès réalisés dans ces domaines.

Il reste à voir si d’autres pays membres de la CEDEAO suivront l’exemple du Burkina Faso, du Mali et du Niger ou si des efforts seront entrepris pour résoudre les divergences et rétablir la confiance au sein de l’organisation régionale. Quoi qu’il en soit, cette décision marque un tournant dans l’histoire de la CEDEAO et soulève des questions sur son avenir et son rôle dans la promotion du développement et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.

Raphaël Mforlem

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