Littérature

– PQS TOUCHE À MA FILLE

Épisode 12 : Le guet-apens

… Comme par une surprise, Barry réapparaît dans la scène alors que tout montrait que ce dernier avait perdu la vie quelques temps plus tôt.

Barry : En fait… Pourquoi toute cette scène ? Pourquoi faire cette simulation ?

Will : Pancho a des espions parmi nous pour s’assurer que nous puissions faire les choses dans ses souhaits. J’ai voulu à tout prix parler fort en disant « pour le bien de ma fille » avant de tirer, pour qu’il sache que c’était une décision difficile pour moi et que je devais trouver de la force pour le faire.

Barry : Je vois… Mais j’ai l’impression qu’il n’a pas arrêté de nous écouter, avec ces mouchards qu’ils ont l’habitude d’infiltrer partout !

Will : Non… Ne t’inquiètes pas, grâce à ce brouilleur j’ai réussi à dévier toute émission de nos conversations, donc elles restent confidentielles.

Barry : Je vois… Et… Maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

Will : Pour l’instant tu es toujours mort… Donc reste caché le temps que les choses s’éclaircissent et que ton prochain rôle à jouer puisse être établi.

Barry en regardant par la fenêtre : Espérons que Henry soit à la hauteur…

Will : Il le sera ( regardant Barry)… Je le sais !!

Barry soupire : Hum!!… Will !?

Will : Quoi donc ??

Barry : Je voudrais savoir si tu as une quelconque affinité passée avec le cartel de Armageddon.

Will surpris : Non… Pourquoi !?

Barry : Juste pour la raison qu’ils sont à tes trousses avec autant de fougue et j’ai l’impression que tu restes tout de même très docile par rapport à la situation. Comme si tu essayais de payer une vieille dette…

Will se rapproche : Tu es mon ami… Si j’avais eu une quelconque affinité avec Mamoushka par le passé, je t’aurai dit sans hésiter.

Barry hoche la tête : Mmm… D’accord !! Je crois qu’il faudrait que tu retournes avec les autres, ils risquent commencer à se poser des questions.

Will : Tu as raison… À plus tard ( en sortant).

Barry reste debout, seul au milieu de la salle avec le vêtement taché de sang…

Du côté de la police

Henry vient d’entrer avec une casquette et des lunettes de soleil… Ce dernier essai de retenir son émotion et son émerveillement face à la situation dans laquelle il se retrouve. Être là, face à un colonel pour discuter professionnellement.

Colonel Lambert : Je… Je te croyais plus grand que ça ( regardant sur son bureau)… Une tasse de thé ?

Henry : Non… Merci je n’en prend pas.

Lambert : Très bien… Si tu le dis ! Parce que moi j’en veux, du thé.

Lambert s’en va prendre une théière qu’il penche vers sa tasse, après quoi il ajoute quelques morceaux de sucre qu’il tourne ensuite… Henry regarde tous ces mouvements avec tellement de passion, ses lunettes l’aident à paraître lucide. Lambert le jette un regard, ce dernier se ressaisi et relève la tête…

Lambert : Je croyais qu’on était sensé discuter… Comment tu t’appelles déjà ?

Henry : Permettez moi de garder cette information confidentielle !!… Mr

Lambert : D’accord… Si tu veux. Alors pourquoi tu es là ?

Henry : Pour éclaircir la situation dans laquelle vous vous trouvez. Will m’a demandé de vous donner ces informations ( lui tenant une enveloppe)… Pour que vous puissiez comprendre le vrai sens des choses !

Lambert récupère l’enveloppe et l’ouvre sans tarder.

Lambert : Une clé USB ?… Qu’est-ce que je suis sensé faire avec ? Essayer d’extraire certaines données pour ensuite les pirater? C’est quoi cette connerie ?

Henry : Je crois qu’il vous suffit juste d’ouvrir un lecteur dans votre ordinateur pour pouvoir lire ce qui est à l’intérieur de cette clé.

Lambert : Si tu le dis…

… Le colonel Lambert allume son MacBook pro et insère la clé avant d’ouvrir le dossier dans lequel se trouve les données… Il regarde Henry un moment sans rien dire avant de retourner à son ordinateur. Lambert clique sur une touche… Ouvrant une vidéo.

Will : « Bonjour chef des armées, qui que vous soyez… Je vous adresse d’abord mon respect le plus profond. À l’heure où je vous parle, je dois surement être dans la banque que vous avez pris d’assaut.

C’est clair qu’on n’est que des brigands armés, mais je voudrais par contre que vous sachez une chose… Je m’appelle Will Clark, ancien agent infiltré des affaires intérieures !! Autres fois je m’étais engagé, mon partenaire et moi sur la piste d’un grand réseau de blanchiment d’argent et de deal de drogue Russe, c’était à mes risques et périls… Mais par ailleurs j’ai mené à bien la mission en les débusquant. Mais il se pose un problème, ces derniers ont refait surface en détruisant tout ce que j’avais de plus cher, en me piégeant dans cette situation dans je me retrouve. Je ne m’en plains pas…

Mais tout ce que je vous demande de faire, c’est d’instaurer une petite trêve le temps que mon partenaire et moi puissions nous exfiltrer de façon incognito… »

Lambert arrête la vidéo : Conneries !! Qu’est-ce qui prouve que tout cela n’est pas qu’on gros mensonge ??

Henry : C’est la raison pour laquelle je vous ai rapporté toute l’enveloppe, veuillez l’ouvrir pour voir le contenu.

Lambert prend l’enveloppe et la fouille en fixant Henry du regard… Après avoir fait sortir quelques documents, il se met à lire, ensuite il fait sortir deux plaques d’agents spéciaux fédéraux de l’enveloppe, celle de Will Clark et Barry Turner….

Lambert en lisant : Vente de stupéfiants… Rapport de l’opération « in visiblé », démantèlement du cartel Russe « Armageddon »…

Il lève la tête et regarde encore Henry avec tellement d’étonnement…

Lambert : Il a raison… C’est un ex agent. Je reconnais son régiment, son nom apparaît dans les archives… Donc tout est clair !!

Dans la banque

Will : Pourquoi ça ne grouille pas !? MEEERDE !!!

Téléphone qui sonne… Numéro extérieur.

Will décroche et s’éloigne : Allô ?

Lambert : Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ?… Je vous écoute agent Clark.

Will sourit : Très bien, voici mon plan…

Après quelques temps, Will revient dans la salle de réception retrouver les autres… Il lance un regard sur les otages, comme s’il cherchait quelqu’un.

Will : Mr le directeur de la banque… Approchez vous !!

Une jeune dame : Le directeur n’est pas présent parmi nous… Il a effectué un voyage depuis des jours.

Will : Et vous… Qui vous êtes ?

Elle se lève : Je… Je suis sa secrétaire Mr !!

Will se rapproche d’elle : C’est fou comme vous êtes délicieux, vous les femmes de bureau. Toujours très polie et surtout tellement délicate… Tellement douce.

Will s’approche étroitement d’elle en humant son odeur sur le cou. La jeune fille reste silencieuse et stressé par le comportement de son ravisseur…

Elle : Qu’est-ce… Qu’est-ce que vous faites ?

Will s’arrête : Qu’est-ce que je fais ?… Cette question reste tout de même très drôle à mon goût, et aussi TRÈS OSÉ !! ( En grondant).

Elle : Je m’excuse Mr…

Will : Tu as intérêt… Mais tes excuses n’ont aucune signification pour moi. Suis moi !!

Elle : Pardon !??

Will : Je t’ai demandé de me suivre…

… Tous les otages se tournent vers Will et la jeune femme avec tellement de curiosité, c’est clair qu’ils aimeraient parler mais la peur les disqualifie.

Will : Pourquoi vous avez tous à me regarder comme ça !? Bon écoutez… Si quelqu’un d’entre vous fait le moindre bruit, je vais m’assurer personnellement qu’il ne sorte pas d’ici vivant… Il en est de même si vous essayez encore de me regarder de cette façon.

… Tout le monde baisse le regard, tandis que les autres ravisseurs rigolent en s’excitant à l’idée que Will s’en va violer cette dame.

Will : Je vous laisse la commande… Je n’en ai pas pour longtemps.

… Will prend la jeune femme par le poignet.

Will : Toi tu viens avec moi.

… Will sort de la salle de réception avec la jeune femme qui le suit derrière en pressant le pas, cette dernière essaie de réunir son courage pour ne pas paraître peureuse et éviter de paniquer…

Une fois dans une salle plus éloignée, Will la fait entrer et ferme la porte… Elle s’adosse sur le mur et se met à pleurer.

Elle : Je vous en prie… Faites ce que vous voulez, mais laissez moi la vie sauve.

Will regarde par la serrure de la porte pour s’assurer que personne ne l’espionne avant de retourner vers elle.
Will : Comment tu t’appelles ?

Elle en pleurant : Elsa… Je n’ai rien, je ne suis qu’une pauvre secrétaire. Rien de plus…

Will : Tu pourrais m’être utile…

Elle : Pardon !?

Will : Écoute Elsa… Je suis policier, je ne te veux aucun mal. Si je mettais à expliquer la situation ça prendrait tellement de temps. Mais dans cette banque il y a deux camps… Celle des ravisseurs et l’autre des policiers.

Elle : Je… Je ne comprends pas !! Vous avez descendu votre complice.

Will : C’est ce que j’ai décidé de faire croire aux autres… En fait non, il est juste là.

Barry apparaît…

Will : Tout ce dont nous avons besoin c’est que tu nous donnes quelques informations sur cette banque, c’est très important et salutaire pour vous les otages.

Elle : Lesquelles ?

Will : N’y aurait-il pas une issue de secours secrète dans cette banque ? Un endroit moins serré pour permettre une quelconque évasion.

Elle en paniquant : Je… Je n’en sais rien !!

Barry : Écoute !!… Elsa, là tu as ta chance de te comporter en héroïne et sauver la vie d’une cinquantaine de personnes. Nous voulons justement cette information pour faire sortir la totalité des otages progressivement en commençant par toi… Mais si ce coup doit réussir, il faut qu’on compte sur toi. Donc ton rôle est prioritaire dans cette opération.

Elsa regarde les deux hommes en les scrutant…

Elsa : D’accord… Dans la salle des coffres, il y a une trappe par laquelle n’importe qui peut fuiter.

Barry : La salle des coffres ?… Pourquoi ne l’avoir pas installé dans le bureau du directeur ?

Will : C’est trop subtil dans le bureau du directeur, c’est logique là bas… Pourtant dans la salle des coffres personne ne s’y attend, c’est une option ingénieuse.

Barry : Je vois.

Will : Bon… Tu peux nous y conduire ? S’il te plaît !!

Elsa : D’accord…

… Elsa les conduit jusqu’à la salle des coffres de l’aile droite de la banque. Sur le chemin ils écoutent la voix de plusieurs personnes dans l’aile gauche…

Elsa : J’ai l’impression d’écouter…

Barry : Aucune importance… Contente toi d’avancer.

… Ils entrent dans la salle, Elsa prend juste quelques secondes pour ouvrir un coffre… Ce dernier étant vide mais avec une bouchée.

Elsa : C’est la trappe… Mais elle n’a jamais été utilisé.

Will : D’accord…

… Il appelle

Will : Allô !?… Oui colonel, veuillez vous déplacer à l’arrière droite de la banque, je crois que la bouchée de canalisation c’est la trappe.

Lambert : Non mais… Vous rigolez ?

Will : Nous envoyons un otage… Essayez juste d’agrandir le trou par l’extérieur sans faire de bruit.

Lambert : Très bien…

Will raccroche et met le téléphone dans son gilet.

Barry : Tu es sûr de pouvoir y arriver ??

Elsa hoche la tête : Oui, je crois…

Barry : Très bien… Bonne chance.

Elsa pousse un soupir avant de s’engager dans le tunnel étroit..

Will et Barry restent tous les deux à attendre… Écoutant juste le bruit de l’écho fait par l’évolution de Elsa dans l’étroite voie.

Barry : J’ai l’impression qu’il y a une chose que tu ne m’as pas dit Will…

Will : De quoi tu parles ?

Barry : Je n’en sais trop rien… Mais j’ai cette impression là.

Will : Pourquoi tu l’as !? Serais-tu entrain de me traiter de menteur quelque part ??

Barry : Non… Rien de tout cela. Mais je ne voudrai pas juste que les choses se compliquent à l’avenir par ta faute et ton refus de coopérer. Je suis ton ami… Tu l’oublie peut-être !

Will : Merci de me le rappeler… Mais je suis déjà au courant, pour l’instant je crois qu’il serait mieux qu’on arrête cette discussion et qu’on se concentre sur notre objectif.

Barry regarde Will avec méfiance : D’accord… Si tu veux !!

Le téléphone sonne encore et Will décroche : Allô !?

Lambert : Bravo Clark… Nous venons de récupérer l’otage en bonne et parfaite santé.

Will : Très bien !! Reste à faire évacuer les autres de façon stratégique… Et surtout selon mon planning.

Lambert : C’est vous qui décidez ( raccroche)

Will à Barry : Je crois qu’on vient de trouver une issue de secours… Tu peux t’avancer si tu veux, je viendrai derrière toi. De toutes les façons, les gens pensent que tu es mort.

Pendant que les deux hommes sont entrain de parler, un des braqueurs qui rôdait dans les alentours les écoute… Curieux, il s’avance en écoutant les voix jusqu’à se retrouver dans la salle des coffres…

Pris d’étonnement !!

Lui : Qu’est-ce que vous… Mais !!!

Will : Merde !!…

… Le braqueur pointe son AK-47 sur eux !!

Lui : Bande de traîtres !!… Je le savais !!

À suivre…

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