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HOMMAGE À MARTINEZ ZOGO : le gouvernement s’incline et condamne

Le ministre de la Communication porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi, s’est rendu à l’immeuble siège de la radio urbaine Amplitude FM ce 24 janvier 2023. Le membre du gouvernement au nom de ses pairs, a fermement condamné la crapuleuse et violente agression mortelle qui a fait passer de vie à trépas, Martinez Zogo. La mémoire du chef de chaine a été honorée en présence du secrétaire général du MINCOM Félix Zogo, les confrères et collègues ainsi que de quelques membres de la famille du célèbre animateur de l’émission « Embouteillage ».


En attendant le dénouement de l’enquête ouverte pour élucider l’affaire ayant conduit le journaliste Martinez Zogo à une mort tragique, la presse nationale et internationale ont reçu ce 24 janvier 2023 en mi-journée, les hommages et les condoléances attristées du patron de la communication camerounaise. René Emmanuel à la tête d’une importante délégation a servi comme mesure d’apaisement aux historiens du présent, une visite de requiem. Pour le MINCOM, il est question de réaffirmer la position du gouvernement, vis-à-vis de ce meurtre qui a soustrait du microcosme médiatique, l’une de ses voix les plus engagées sur le chemin du changement en faveur des populations. « Je le réitère nous condamnons fermement cet acte qui a été commis contre Martinez Zogo un de nos compatriotes qui était une figure emblématique dans le paysage médiatique Camerounais » a martelé avec énergie le porte-parole du gouvernement.

On se rappelle que pour la même quête de justice relative à cette honteuse et ubuesque boucherie, les journalistes camerounais avaient fait bloc à l’immeuble siège de la radio Amplitude Fm le 23 janvier dernier, pour réitérer leur consternation, leur douleur à leur collègue lâchement arraché à la vie par des inconnus. Par plusieurs centaines, ils étaient alors munis de bougies, de bouquets de fleurs déposés devant l’effigie agrandie du Maestro comme il se faisait appelé dans la corporation. La marée humaine de noir vêtue, avait alors convergée vers les services du ministre de la communication pour exprimer sa tristesse. Une mobilisation, qui aura abouti à une séance de travail entre les deux parties où le maitre mot était « plus jamais ça ».

Le corps sans vie du chef de chaine de la radio urbaine Amplitude Fm, avait été retrouvé le 22 janvier 2023 à Ebogo III sur la route de Soa. C’est le 17 janvier dernier, que ses proches avaient déclaré sa mystérieuse disparition. Le scabreux spectacle de sa dépouille en état de putréfaction avancée, continue de faire des émus dans la corporation des journalistes et la société civile qui demandent d’une voix que justice soit faite sur cette scabreuse affaire. Le deuil de Martinez Zogo, aura traversé les frontières et les frontières nationales et susciter l’indignation à travers le monde.

Selon Reporter Sans Frontières, l’enlèvement du journaliste s’est produit au soir 17 janvier devant la gendarmerie de Nkol-Nkondi, en banlieue de Yaoundé. D’après la même source, un vacarme se serait fait entendre à l’entrée de ladite gendarmerie. Les bérets rouges en présence cette nuit-là, disent avoir découvert le véhicule accidenté de Martinez Zogo avec l’effet d’une carrosserie qui aurait tentée d’enfoncer le portail des lieux. Au même moment, ils aperçoivent une voiture noire qui s’éloigne rapporte une source crédible. Il était donc de bon ton, que le gouvernement s’incline devant la stature de l’artiste, et condamne fermement ce crime. La page noire de ce triste feuilleton, se fermera certainement lorsque les responsabilités seront établies et que les acteurs de cette chasse à l’homme tout comme les commanditaires, se feront écraser par la froideur et la rigueur de la loi. A la fin de son séjour dans les murs d’Amplitude Fm, René Emmanuel Sadi et la délégation du ministère de la Communication qui l’accompagne, ont signé le livre funèbre pour sacrifier au devoir mémoriel.


René Emmanuel Sadi, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement

« Nous condamnons fermement cet acte qui a été commis contre Martinez Zogo »

« Le Cameroun est un pays de démocratie. Le chef de l’État a lui-même il y a plus de 20 ans, engagé le Cameroun sur la voie de la démocratie. Restaurer les libertés, et singulièrement la liberté de la presse. Et donc pour nous, ce choix est irréversible. En tant que ministre de la communication porte-parole du gouvernement, il me revenait de le réaffirmer. Je le réitère nous condamnons fermement cet acte qui a été commis contre Martinez Zogo un de nos compatriotes qui était une figure emblématique dans le paysage médiatique Camerounais.»

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