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INCUBATION DES ENTREPRISES : 13 agréments de plus octroyés par le Minpmeesa

Le ministre en charge des PME Achille Bassilekin III, et son homologue de l’Agriculture et du développement rural Gabriel Mbaïrobé, ont séjourné dans les locaux de l’Institut agricole d’Obala et du Collège d’agriculture d’Ebolowa les 30 et 31 mars 2023. Au cours de cette double cérémonie d’inauguration et de remise des agréments aux cellules d’incubation partenaires Pea-Jeunes, les membres du gouvernement ont agréé 13 nouvelles structures d’incubation dans les régions du Centre et du Sud.

Cette action d’éclat, passe le nombre de structures d’incubation mises en conformité à 29, dont 4 structures publiques en cours de formalisation et 25 structures privées dûment agréées. Par là, le  Minpmeesa et le Minader comptent booster l’entrepreneuriat-jeune. Pour le ministre des Petites et moyennes entreprises de l’économie sociale et de l’artisanat, « le développement de l’activité d’incubation constitue un défi majeur pour notre économie et apparaît comme un outil efficace, non seulement de promotion de la culture entrepreneuriale, mais davantage de soutien à la création d’entreprises innovantes et résilientes capables d’induire une croissance forte et durable » a déclaré Achille Bassilekin III.

A titre de rappel, les structures d’incubation sont spécialisées dans l’accompagnement des porteurs de projets de création ou de développement d’entreprises. Leur mission est d’offrir aux acteurs de l’écosystème entrepreneurial national, un cadre de créativité et d’innovation favorisant la création et le développement d’entreprises innovantes et créatrices de richesses et d’emplois. Ce faisant, l’admission en incubation vise à permettre entre autres aux porteurs de projet de préciser leurs idées de création d’entreprises, d’évaluer la pertinence de leurs projets et de catalyser les ressources nécessaires à la création et au développement de leurs entreprises.

Le Pea-Jeunes

L’un des socles de la mise en œuvre de cette activité, c’est également le Pea-Jeunes fille du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Au cours de cette cérémonie, elle a présenté les efforts fournis par le gouvernement à travers ses activités et celles de ses  partenaires, pour améliorer l’offre et la qualité des services rendus par les structures d’incubation aux entrepreneurs agropastoraux de tout âge et des jeunes de manière particulière.

Spécifiquement, le Pea-Jeunes a défini comme l’un de ses leitmotivs, réunir l’ensemble des parties prenantes au processus de renforcement des capacités des structures d’incubation de procéder de manière officielle et solennelle à l’inauguration des infrastructures réhabilitées. Dans cette même veine, le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a pensé opportun de remettre officiellement les agréments aux structures d’incubation. Deux structures d’incubation dont l’une au statut public à Ebolowa dans la capitale  régionale du Sud, et l’autre ayant un statut privé à Obala, dans la région du Centre, ont été choisies comme échantillon parmi les 15 structures bénéficiaires pour recevoir la mission d’inauguration. A date, le Pea-Jeunes a incubé près de 3 800 jeunes en 7 ans.

Le Pea-Jeunes, appuie dès lors les jeunes entreprises sur plusieurs aspects à savoir du matériel roulant, des ordinateurs et machines de bureau. Au-delà de cet accompagnement matériel, ce programme a participé à la refonte des curricula de formation des structures d’incubation et des modules entreprenariaux et bien plus encore.

« 13 de ces structures sont des structures d’incubation agropastorale »

Achille Bassilekin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat

L’activité d’incubation est à la base du développement des projets entrepreneuriaux parce que, incuber veut dire porter un projet de sa phase d’idées à sa maturation vers la réalisation d’une entreprise avec tout ce que cela comporte comme accompagnement technique, structuration de l’entreprise, de l’idée du développement du plan d’affaire encore appelé business plan, et surtout identification des marchés dans lesquels, les produits de la future entreprise vont être canalisés.

Il est tout à fait judicieux qu’une activité agropastorale puisse aussi passer à une phase de professionnalisation permettre le développement d’un certain nombre d’unités à partir des structures d’incubation mais surtout de professionnels qui ont vu leurs projets être incubés. Je me réjouis du fait qu’autour des 29 incubateurs public et privé reconnus au sens du décret PM chef du gouvernement, du 22 janvier 2020, 13 de ces structures sont des structures d’incubation agropastorale auxquelles nous venons de remettre des agréments dans le cadre de la présente cérémonie coprésidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et moi-même.  Je voudrais dire qu’à Ebolowa, nous voyons ici un laboratoire comme l’a indiqué le Minader de ce qui préfigure l’agriculture de demain, du dynamisme des promoteurs. Ils sont jeunes c’est une cible qui véritablement est au centre des attentions dans le cadre de la réalisation de la vision du président Paul Biya de passer d’une agriculture de seconde génération, mais une agriculture qui soit entretenue par de véritables promoteurs. Vous avez une infrastructure d’avenir et je voudrais saisir l’opportunité pour remercier le FIDA partenaire technique qui nous a accompagné mais aussi les efforts qui sont conduits à travers le PEA-JEUNES sous le leadership du MINADER et nous en tant ministère chargé de l’encadrement des activités d’incubation. J’invite les structures d’incubation qui ne sont pas encore en conformité avec la réglementation de le faire parce que, finalement nous voulons promouvoir une incubation de qualité qui est encadrée par des standards et autour desquels le PM chef du gouvernement est venir définir les paramètres et c’est le sens de notre présence ici à Ebolowa.

Lavoisier Essama

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