POLITIQUE
A la Une

GABON – LECTION PRÉSIDENTIELLE 2023 : jusqu’où ira Ali Bongo Ondimba ?

Déjà crédité de la marge rassurante d’un vote de confiance en sa faveur lors de la prochaine élection présidentielle, le président Ali Bongo Ondimba n’entend pas s’auto-satisfaire sur cette note d’espoir. Visiblement animé par un Esprit de vainqueur, le numéro un gabonais a promis à ses milliers de sympathisants une victoire claire, nette et transparente.

Une hargne qui motive le chef de l’exécutif gabonais a toujours pioché dans les rangs de l’opposition. En dépit d’un agenda politique “double” dont certains de ses alliés et partisans cacheraient dans les tiroirs. Une stratégie payante qui a permis à Ali Bongo Ondimba de renforcer ses positions d’attaques dans un savant maillage par l’ouverture au dialogue. Quand l’opposition dite radicale reste accroc à une fin de non-recevoir de la main-tendue du chef de l’État.

Mais la pratique enseigne que la politique de la chaise vide n’a jamais été payante. L’on en sait de ce qu’est advenu l’opposition gabonaise depuis 1990.

Une spirale de déclin abyssal en régression constante. Croyants avoir trouvés la parade d’un chantage politique pour espérer un retour aux affaires, dans une majorité à l’intérieur de laquelle plusieurs anciens barons du pouvoir ont, entre 2014 et 2015, opérés une transmutation vers l’opposition. Un camp dans lequel ils ont été inutiles. Et les faits semblent déjà donner raison à l’appétit de l’ogre présidentiel gabonais.

Les actes posés par le pouvoir démontrent parfaitement qu’Ali Bongo Ondimba entend aller loin et bien loin.

Avec cet objectif précis de poursuivre l’œuvre de construction nationale à la tête du peuple gabonais. Mais quelques écueils sont tout de même perfectibles. Et qui nécessitent quelques réglages. Notamment en matière des ressources humaines. Car beaucoup, dans des choix, parfois complaisants et ne disposant pas d’encrage politique, peinent encore à convaincre sur le terrain. Et cela pourrait être profitable à l’adversaire qui épie la moindre erreur du pouvoir pour “s’infiltrer” dans le “fruit”.

Thierry Mocktar

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page