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MISE EN ŒUVRE DU C2D : évaluation des réalisations à mi-parcours

Dans un rapport publié par le Secrétariat technique d’appui à l’exécution du Contrat de Désendettement et de Développement, l’institution revient sur les différents faits d’armes de la C2D dans le secteur infrastructurel, agricole et agro-alimentaire.

Dans sa globalité, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) comprend quatre programmes parmi lesquels : le Programme capital régional. Celui-ci a permis l’aménagement 1,56 km de route dans les villes de Bafoussam, Garoua et Bertoua, ainsi que des espaces commerciales dans ces différentes villes et les travaux ont connu réception en mars 2023. L’aménagement des voiries qui quant à lui est au menu du Programme capital régional 2 a démarré à Maroua en février 2023 ; à Bamenda, c’est encore à l’état de procédure.

Outre l’aménagement des voiries, l’on a le Projet de drainage des eaux de pluie à Douala. À date, le projet connaît la construction de 35 km de canaux de drains, 50 km de voies de dessertes le long des drains, 14 km d’exécutoires aménagés et 4 km de voies secondaires. Pour ce qui est de la gestion des déchets, elle est en cours de finalisation.

Dans la capitale Yaoundé, l’ambitieux « programme Yaoundé cœur de ville » n’est pas en reste. Nonobstant le retard observé, le programme va permettre d’améliorer la mobilité dans les des carrefours particulièrement Mvan, Emombo, Sous-manguier, Awae-Escalier, Elig-Edzoa et Elig-Effa entre autres.

Au plan agricole, le Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agro-pastorales, a accompagné 17 843 organisations de producteurs dont 255 247 exploitations familiales soit 73 % du taux d’accompagnement et 4 668 projets des groupements des producteurs ont été financés à ce jour sur fonds C2D.

Mis en œuvre en 2008 par le gouvernement, le programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle (Afop) a permis grâce au C2D d’atteindre des résultats escomptés. 122 structures de formations professionnelles ont vu le jour, dont 96 centres et 26 écoles. Elles ont également bénéficié des ateliers pédagogiques et des accompagnements dans la formation des jeunes du secteur agro-pastoral. Globalement, 21 836 jeunes ont été formés dans les secteurs agricoles et connexes, près de 4 900 ont eu accès à un emploi pour un montant cumulé à 7,4 milliards de FCFA.

Soucieux de diversifier l’économie des zones rurales, le C2D depuis 2012 a procédé à trois financements à savoir : la mise en place des Centres de formation aux métiers ruraux non-agricoles (CFM) de Bandjoun, Ebebda et Maroua ; la mise en activité des Centres de formation professionnels sectoriels (Cfps) de Douala et Edéa, et les Centres de formation aux métiers ruraux non-agricoles de Ngaoundéré, Bertoua et Ndop. Ces centres de formation permettent de s’arrimer davantage à la gouvernance institutionnelle et de créer une vision novatrice dédiée au partenariat public-privé.

Pour ce qui est de la valorisation du secteur de la transformation des produits agricoles et agro-alimentaires, 1 360 entreprises ont reçues 2 947 chèques-services. Par ailleurs, l’on a observé l’opérationnalisation du dispositif d’accompagnement des PME pour l’accès aux services non-financiers. Dans la phase du développement des services financiers destinée aux entreprises du secteur informel, 5 diagnostics sur les thématiques de projets ont été réalisés, 22 microfinances ont été présélectionnées pour promouvoir 10 produits financiers.

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