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JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN : le Cameroun se joint à la communauté africaine pour commémorer

Dans le but de poser les jalons de cette événement ô combien important pour le Cameroun, Pauline Irene Nguene, ministre des Affaires sociales était face aux hommes de médias le 30 mai dernier, dans la salle de conférence de son département ministériel. 

C’est sous le thème : « Les droits de l’enfant dans un environnement numérique », que le Cameroun va se joindre à la communauté africaine pour célébrer le 16 juin prochain la 33e édition de la Journée de l’enfant africain. Face à la presse le 30 mai dernier, Pauline Irene Nguene, ministre des Affaires sociales, a rappelé le contexte et la justification de ce tout nouveau concept, mais aussi, les objectifs et les contours pour ce qui est de cette édition 2023.

Les phénomènes tels : « Menaces à la paix, et à la stabilité des Etats, les crises sécuritaires, et les replies identitaires, l’usage abusive des réseaux sociaux à travers la diffusion des images et des messages à caractère violent, tout chose qui fragilisent le bien-être et le développement des enfants dont les droits à l’éducation, à la santé, à un logement décent ou encore le droit à la protection contre toutes formes d’abus et d’exploitation sont mis en péril », sont les différents contextes mondiaux dans lesquels s’ouvre le mois camerounais de l’enfance qui débute ce 1er juin 2023.

Dans son point de presse, Paul Irene Nguene a relevé que l’Afrique n’est guère épargnée par cette situation préoccupante qui interpelle tout un chacun et qui appelle un sursaut de conscience de la part de tous en vue de la mise en place des mesures fortes visant à protéger les enfants. « Loin d’être une simple période arrêtée d’activité, le mois camerounais de l’enfance est un moment de mobilisation de la communauté nationale, au tour de la nécessaire protection de nos enfants. Il s’agit de faire du mois de juin, un mois sans violence, sans abus, sans exploitation ni négligence des enfants, un mois de réflexion sur les conditions de nos enfants, un mois d’amour, un mois de prière et de pardon pour nos enfants. Un mois ou les pensées, actions et interventions seraient axées vers le bien-être et le plein épanouissement de nos enfants », a-t-elle martelé.

Pour ce qui est des efforts à fournir, les enfants ne sont pas en reste. Ils doivent eux aussi se positionner et dire non aux violences, abus et toutes autres pratiques néfastes affectant leur développement et leur bien-être.

Depuis fort longtemps, le Cameroun a toujours fait de la protection de l’enfant l’une des priorités majeures de sa politique sociale. Cette vision du plus haut sommet de l’Etat se traduit au niveau du gouvernement et pour ce qui est du cas spécifique des enfants par l’action solidaire, complémentaire et synergique d’une dizaine de départements ministériels en charge des questions de l’enfance et de la jeunesse. En termes de résultats concrets de cet engagement, le Cameroun a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques se rapportant à la protection de l’enfance ainsi que l’adoption d’un cadre législatif et réglementaire national, protecteur et épanouissant pour les enfants. De ce fait, le Cameroun se positionne comme un pays des droits de l’enfant.

Rappelons que le choix du mois de juin pour se pencher sur la situation de l’enfant camerounais s’inspire du souvenir du 16 juin 1976 date historique au cours de laquelle des centaines d’enfants ont été blessés et tués à Soweto en Afrique du Sud par le régime en place à l’époque parce qu’ils manifestaient pour une éducation de qualité. Avec pour thème : « Les droits de l’enfant dans un environnement numérique », cette 33e édition de la journée de l’enfant africain sera une opportunité pour une meilleure connaissance des droits de l’enfant en ligne. Elle va consacrer l’impératif du renforcement des synergies d’action, ainsi qu’une capitalisation de toutes les énergies volontaristes dans l’intérêt supérieur des enfants, toute chose devant contribuer à assurer la protection et la promotion des droits de l’enfant dans l’environnement numérique.

Raphael Mforlem

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