BOUSCULADE AU LYCÉE D’ETOUG-EBE : des mécontents d’un conseil de discipline seraient à l’origine
[abelainfo] - Dans une interview accordée à la presse, Emmanuel Mariel Djikdent, préfet du département du Mfoundi, dresse le premier bilan, de l'émeute survenue ce 22 janvier 2024 au lycée d'Etoug-Ebe à Yaoundé et des rumeurs font état du verdict d'un conseil de discipline tenu 19 janvier, dont les sanctions auraient été mal digérées par plusieurs élèves.
Pour l’heure, ce sont au total 21 élèves blessés, qui ont été évacués dans des formations sanitaires environnantes. Emmanuel Mariel Djikdent, préfet du Mfoundi, confie : « Personne n’est mort, les 21 élèves conduits à l’hôpital se portent bien et il n’y a que des blessés légers. Le médecin a demandé qu’on observe certains blessés jusqu’à 14 h ».
Pendant que les parents continuent de chercher leurs progénitures dans l’enceinte de l’établissement, l’autorité administrative appelle au calme et à la retenue. « Je demande aux parents d’élèves de se calmer et de rentrer chez eux ».
Débutée aux premières heures de la matinée, la bousculade enregistrée au Lycée d’Etoug-Ebe ce 22 janvier 2024, a également connu des actes de vandalisme. Ceux-ci ont été perpétrés sur le véhicule du proviseur qui a été vandalisé et renversé. Dans le but de voir clair sur ces actes de vandalisme, Emmanuel Mariel Djikdent déclare : « Dans 30 minutes, nous allons commencer l’opération d’identification de tous ceux qui sont encore dans l’enceinte de l’établissement. Que ceux qui ont renversé le véhicule du proviseur se rendent eux-mêmes à la police et la gendarmerie. Nous avons les images », a tempêté le préfet du Mfoundi.
Aux dernières nouvelles, cette émeute dont a été victime le Lycée d’Etoug-Ebe est consécutive à un conseil de discipline tenue le vendredi 19 janvier 2024 au sein de l’établissement, et au cours duquel, certains élèves n’auraient pas été en accord avec les sentions qui leurs auraient été infligées par le top management de l’établissement, apprend-on. D’où l’énorme retard enregistré ce lundi matin par les élèves. Une version jusqu’ici non clarifiée par les responsables de l’établissement.
Raphaël Mforlem
