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LICENCE ET MASTER PROFESSIONNELS : Fin de formation pour les étudiants de l’IUS

LICENCE ET MASTER PROFESSIONNELS

Fin de formation pour les étudiants de l’IUS

Restituer de façon pratique ce qu’ils ont appris tout au long de leur formation, est l’objectif visé par les soutenances des étudiants de l’Institut Universitaire Siantou.

Ce sont environ 75 étudiants de la filière, Information et Communication repartis dans les spécialités : Communication et relations publiques, Journalisme, Publicité et Photographe audiovisuel pour ce qui est de la Licence professionnelle. Et Gestion de la communication, Marketing, Publicité et Communication sociale en Master professionnel, qui ont procédé aux soutenances de leurs travaux du 12 au 14 septembre 2021, l’Institut Universitaire Siantou campus de Coron sous la tutelle de l’Ecole Supérieure des Sciences de l’Information et de la Communication (Esstic).

Ces étudiants en fin de formation, sont passés tour à tour devant des enseignants et professeurs d’université, présentés leurs travaux de recherche. Des passages qui dans un premier temps avaient pour but, la présentation du rapport de stage. Un récapitulatif du travail effectué en entreprise. En second, dévoiler au membre du jury le projet professionnel, qui porte sur la création d’une entreprise et en troisième, la réalisation professionnelle des étudiants.Au cours de ces travaux, certains étudiants n’ont pas manqué de captiver l’attention des membres du jury au regard des recherches, du rendu et de la défense de ces travaux. C’est le cas de Daniel Arthur Ehoune, l’un des candidats en licence professionnelle. L’étudiant s’en est sorti avec une note de 17/20. Une fois hors de la salle d’évaluation, Daniel n’a pas caché son ressenti : « Après neuf mois de dur labeur, de travail acharné, je suis ému et plus que satisfait de mon travail et de la note qui m’a été octroyée par les membres du jury, c’est un véritable ouf de soulagement ». Quant à Cyndi Moriane Kamga qui vient de soutenir sa licence professionnelle en communication et relation publique la tête haute. Elle s’en sort avec une note de 18/20 et l’émotion est à son comble même si, elle n’est pas surprise de sa note. « Je suis hyper contente. Cette note illustre à suffisance que j’ai bien travaillée. Je ne suis pas surpris, car tout au long de l’année, j’ai donné le meilleur de moi et je récolte aujourd’hui les fruits de cette détermination. Pour y parvenir, ce n’était pas facile, le chemin a été extrêmement tortueux, mais je suis aujourd’hui récompensé par cette note ».Ces notes obtenues par les candidats n’ont pas laissé indifférents certains membres du jury. C’est le cas de Liliane Nguemkam membre du jury en master professionnel : « Nous avons eu des étudiants plus engagés dans le travail que ceux de la cuvée 2019/2020. Que ce soit au niveau de la recherche que j’ai trouvé très approfondie et bien préparée qu’au niveau de la défense des travaux, les étudiants ont brillé par une éloquence et une prestance ; preuve de la maîtrise des sujets. Les mentions allaient de Bien à Très Bien et les notes de 14/20 à 17/20 ». Liliane Nguemkam indique avoir été satisfaite pour la première fois de la qualité des travaux des étudiants en Master professionnel.Une lecture qui n’est pas très loin de celle du Président du sous-jury journalisme, Benjamin Nyoum, qui estime que les candidats peuvent mieux faire. « Au niveau de la formation, les contenus sont de qualité, mais les étudiants sont à l’image du Cameroun. Ils ne se mettent pas à fond pour ce qui est de la formation, par contre, pensent plus aux retombés financiers une fois sur le terrain de l’emploi. Pour la plupart, c’est à la dernière minute qu’ils cherchent à se rattraper. Nonobstant, ces remarques plus ou moins négatives, certains étudiants nous ont présentés tout au long de ces soutenances des travaux de bonne facture. Ceux-ci, sont capables de rivaliser avec les professionnels sur le terrain », a laissé entendre Benjamin Nyoum.

Ces travaux, réalisés durant trois jours à l’Institut Universitaire Siantou (IUS), viennent mettre un terme à l’année académique 2020/2021 pour ce qui est de la filière Science de l’information et de la communication.

Raphael MFORLEM

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