DÉCENTRALISATION

– PROMOTION DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE : Le Pnud renforce les capacités des acteurs

– PROMOTION DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

Le Pnud renforce les capacités des acteurs

L’atelier y afférant piloté par le programme des nations unies pour le développement a eu lieu, les 19 au 20 avril 2022, se déroule à Yaoundé.

 »L’économie circulaire au Cameroun : Réinventer un modèle qui marche pour la promotion et la création des emplois verts pour les jeunes. « , c’est le thème qui a servi de cadre à la tenue à l’atelier organisé par le programme des nations unies pour le développement Pnud les 19 et 20 avril 2022 à Yaoundé. Il a été question tout au long des travaux, de mener des réflexions profondes et de ressortir des pistes de solutions devant permettre la création et la promotion des emplois verts. Mais aussi, mobiliser les acteurs, dans le but de pousser les réflexions sur les besoins des Camerounais et des jeunes qui s’investissent dans le secteur des activités dites vertes.

Selon Anna Ojong du Pnud, « L’objectif de cet atelier, c’est nous avons observé que les jeunes ont beaucoup d’engagement dans les secteurs innovants et ces secteurs, la plupart de temps sont les secteurs verts. Nous voulons que les acteurs réfléchissent ensemble sur les opportunités, sur un modèle d’économie circulaire qui est appropriée, qui n’est pas celle importée de l’étranger », laisse-t-elle entendre. Quant à Joselyne Landry Tsonang du Réseau Africain de l’Economie Circulaire « Il s’agit déjà de l’innovation et quand on parle de l’innovation, on parle de ce qui n’existait pas avant. Aujourd’hui au Cameroun, nous sommes un pays qui regorge de beaucoup de ressources naturelles, ça veut dire que quand nous produisons ces ressources naturelles, il y a beaucoup de pertes après, les résidus qui peuvent être valorisés, et cela, aussi, est une opportunité de création de beaucoup d’emplois ».

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En outre, quelques secteurs prioritaires ont été identifiés par l’Alliance africaine pour l’économie circulaire comme l’explique Joselyne Landry Tsonang : « Le secteur de l’électronique. Comme nous le savons aujourd’hui, tout le monde est devenu Android, nous avons beaucoup plus en Afrique des gadgets électroniques qui sont importants dont la durée de vie est limitée. Extraire les substances précieuses de ces gadgets électroniques, est une opportunité d’emplois déjà explorée par bon nombre de jeunes d’autres pays. Cette activité peut également être explorée par des jeunes au Cameroun. Nous avons aussi, le secteur de la construction, le Cameroun a un grand besoin de logements et les matériaux de construction sont de plus en plus coûteux. À côté, il y a des solutions économiques telles que les matériaux produits à partir des déchets plastiques. Mais aussi, il y a des matériaux de construction produits à partir de la terre. Certains sont parfois enlevés dans les chantiers et jetés alors qu’ils peuvent être valorisés. Dans le domaine agricole, nous avons la valorisation des résidus qui peuvent être transformés en énergie, en composte… » , explique-t-elle.

Au sortie de cet atelier, formateurs et formés sont unanimes de ce que les opportunités à saisir par les jeunes dans le secteur de l’économie circulaire sont nombreuses et d’actualité. Il ne reste plus qu’à les explorer pour créer des emplois verts, en protégeant et en tenant compte du bien-être de l’environnement.

Raphael MFORLEM 
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