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INCONVÉNIENTS DU SEXE ORAL : les cas fellation, cunnilingus…

Dans l’imaginaire populaire, bon nombre d’individus pensent qu’une fellation toute gentille ou un cunnilingus est sans effet néfaste sur la santé. Sauf que cet acte que beaucoup trouvent anodin, vulgaire et banale peut être la cause de plusieurs infections sexuellement transmissibles.

‍Fellation et cunnilingus

Pensez à faire une folie à son partenaire la nuit, après le boulot ou en matinée est la chose la plus partagée par des personnes en relation. De nos jours, la fellation et le cunnilingus sont entrés dans les mœurs et font partie intégrante de nos vies sexuelles. Sauf que bon nombre se préoccupe quant au VIH SIDA considéré comme la bête noire sur le plan sexuel et oublient qu’ils exposent à d’autres infections sexuellement transmissibles causées par la pratique du cunnilingus et la fellation.

« Parlant de cunnilingus ou de fellation, les risques sont encourus par le donneur de plaisir. Le receveur quant à lui, ne s’expose à rien sinon, au plaisir ».

À en croire les médecins, « les muqueuses de la bouche sont extrêmement saines et ne constituent en rien un terrain à risques d’infection. Cependant, il suffit d’une lésion, même infime, pour qu’un virus puisse infiltrer votre système. Même si les risques sont inexistants pour le receveur de plaisir ou de la petite gâterie, le donneur s’expose à quelques petits déboires ». Parmi lesquels : le Papillomavirus

Papillomaquoi ? Oui le Papillomavirus

C’est l’un des virus que l’on est susceptible de contracter si l’on s’expose à une fellation sans protection, ou à un cunnilingus. « C’est en effet l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente chez l’homme et la femme », d’après les professionnels de Santé. En temps normal, cette infection disparaît toute seule. Cependant, ces lésions bénignes peuvent dégénérer et se transformer en tumeur ou en cancer du col de l’utérus.

« Le papillomavirus est l’infection sexuellement transmissible la plus répandue ! »

Chez les jeunes filles sexuellement actives, un vaccin préventif existe, son usage permettrait de réduire considérablement les risques en terme d’infection. En cas de doute de la part de la jeune fille pour ce qui est de la pratique d’un cunnilingus, les médecins conseillent de se rapprocher d’un gynécologue ; ce dernier peut lui prescrire un frottis.

Et les autres infections ?

Outre le papillomavirus, un rapport bucco-génital expose le contrevenant à d’autres infections, à l’instar de l’Herpès de type 1, sur la bouche, ou de type 2, sur les parties génitales. La bonne nouvelle, c’est que ces infections se soignent très facilement lorsqu’elles sont diagnostiquées.

La liste s’allonge ensuite avec l’hépatite B et C, les Trichomonas ou la Syphilis…

Même si vous êtes déjà hyper excité, n’est-il pas préjudiciable de penser à un contraceptif tel le « préservatif » avant de passer à l’acte ? « L’idéal pour éviter les infections telles les hépatites, l’herpès, la blennorragie (gonococcie), la syphilis, les Trichomonas ou la Syphilis pour ne citer que celles-ci, est de toujours faire recours à la capote, car, même si cette méthode est vieille, elle vaut la peine. En cinq secondes, vous pouvez déchirer l’emballage et vous chausser. Cet acte vaut mieux que se faire choper une infection sexuellement transmissible (IST)», apprend-on des experts de santé.

De ses convictions personnelles, Catherine Solano, médecin et sexologue français fait savoir que : « Chacun doit être encouragé à prendre en charge sa santé physique et mentale, car, la médecine et les médecins ne peuvent pas tout, loin de là. Et si tout le monde le faisait, les systèmes d’assurance-maladie feraient du bénéfice ! ». Un avis qui vaut tout son pesant d’or surtout que dans la pratique du sexe, le risque zéro n’existe pas.

Raphael Mforlem
Autre source : passeportsanté.net

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