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PAREC 2023 : plus de 27 milliards de FCFA en examen

Ce budget a été soumis à l'examen et à l'adoption au cours de la 5e session ordinaire du comité de pilotage du Programme d'Appui à la Réforme de l'Education au Cameroun (parec), couplé à sa 4e session extraordinaire. Le 28 novembre 2022 à Yaoundé, le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa Ministre de l'Education de Base par ailleurs président du comité de pilotage du PAREC, a dressé le bilan des activités de l'exercice 2022 et soumis à l'appréciation du Programme de Travail et de Budget annuel du Parec.

Vingt-sept milliards cinq cent quatre vingt millions cent soixante-dix neuf cent soixante-quatre neuf mille mille F CFA (27 580 170 964 F CFA) c’est le budget exact soumis à l’examen des membres du comité de pilotage du PAREC pour le compte de l’exercice 2023. Le ministre de l’éducation de base par ailleurs président du comité de pilotage dudit programme, l’a proposé au regard des missions lui assignées.

A proprement parler, les travaux de ce jour sont également consacrés au bilan des activités du PAREC pour le compte de l’exercice de l’année qui s’achève. Selon le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa, « ce plan de travail devrait permettre d’atteindre les objectifs de sa 4e année de mise en œuvre ».

Dans le cahier de charge du programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun, figure la formation de 25 000 enseignants du niveau 2, le réapprovisionnement des manuels scolaires pour le niveau 1 des écoles primaires publiques, l’appui aux centres préscolaires communautaires, l’évaluation pilote des acquis scolaires du 1er cycle du secondaire, la production et la publication de l’annuaire sectoriel du secteur de l’éducation et de formation, le paiement des différentes primes aux écoles enrôlées au financement basé sur la performance, la contribution à la prise en charge des enseignants contractualisés des vagues 1 et 2.

Les plus de 27 milliards de FCFA mis en examen et à la validation du programme de travail et du budget annuel du Parec semblent donc être conséquent. En effet, dans la liste des prérogatives essentielles au programme, s’y ajoute la réalisation des activités diverses et pas des moindres. Parmi elles, il y a l’organisation des ateliers de formation et des campagnes de sensibilisation, les activités de suivi ainsi que l’acquisition des biens, fournitures scolaires et des services consultants.

De fortes recommandations

Prenant la parole devant l’assistance, le Ministre de l’éducation de base le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa, a saisi l’occasion pour donner des prescriptions significatives. Aux chefs de projets, il ressort que ces derniers doivent atteindre les résultats attendus au terme de la première vérification des indicateurs déclencheurs de décaissement de l’année 2022. « Tout mettre en œuvre pour que ces résultats soient atteints » ordonnait le président du comité de pilotage du Parec. Le souhait ici est que, dans le cadre des prévisions de décaissement du mois de décembre de l’année en cours, de nouvelles ressources soient mises à la disposition du trésor public et du Parec.

Une synergie d’actions entre les chefs de projets et d’unité de coordination et de gestion a été vivement convoquée.Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Minedub, Président du comité de pilotage Parec « Nous avons fait des avancées considérables et ce qui reste à faire est énorme» « Ce projet que nous menons avec notre partenaire la Banque Mondiale et qui touche les aspects sensibles de l’éducation au Cameroun tels que le recrutement des enseignants, la formation, l’évaluation des acquis scolaires et bien d’autres choses est un projet qui nécessite une évaluation régulière avant l’adoption des divers budget qui ne sont pas stables, qui sont modulés en fonction des résultats obtenus sur le terrain.»

« Il est donc normal que chaque fin d’année, nous puissions procéder à l’évaluation de tout ce qui a été fait sur le terrain avec notre partenaire, et ensuite soumettre un budget approprié aux objectifs de la nouvelle année. Nous sommes donc réunis ici pour ces deux aspects. Et je tiens à dire ici que nous avons fait des avancées considérables et ce qui reste à faire est énorme. Ce projet à lui seul ne suffira pas pour résoudre les problèmes éducatifs qui ciblés au Cameroun. Nous avons déjà fait un parcours qui permet de dire et de démontrer l’importance de ce projet quant à l’encadrement pédagogique, l’encadrement des structures ».

Lavoisier Essama

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