L’information a été rendue public dans une circulaire signée du président de l’Assemblée nationale en date du 27 novembre 2022.
Troisième et dernière rencontre des élus pour le compte de l’année parlementaire 2022, la session budgétaire tant pour l’Assemblée nationale que pour le Sénat s’ouvre officiellement le 11 novembre prochain. Plus importante que les deux précédentes notamment celles de février et de juin, la session de novembre est essentiellement consacrée à l’examen et au vote de la loi de finances pour le compte de l’année suivante.
Une loi sur laquelle s’appuie le budget de l’État pour l’exercice de la prochaine. En outre, cette loi qui est votée par le Parlement, s’appuie sur les orientations données par le chef de l’État. Pour ce qui est desdites orientations, le président de la République le 23 août 2022 a justement signé une circulaire dans laquelle il donnait des orientations sur la loi des finances pour l’exercice 2023.
Dans cette circulaire, le président de la République fixait le cap de l’action publique pour l’exercice 2023, dont l’objectif principal est : « La consolidation de la reprise économique et l’accélération de la transformation structurelle, tout en renforçant le caractère inclusif de la croissance, afin de replacer le pays sur le sentier de l’émergence ».
Avant de rentrer dans le vif de l’examen de cette loi par les parlementaires, le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute va tout d’abord prendre la parole pour dévoiler les grandes orientations sur lesquelles vont s’adosser le programme politique, économique, social et culturel du Cameroun pour le compte de l’année 2023.
Entre autres taches sur lesquelles vont s’appesantir les parlementaires, l’on note, la bonne exécution ou non du budget de l’année qui tire à sa fin par le gouvernement. Mais aussi, la session devrait bien évidemment se pencher sur l’examen de quelques projets de loi que défendront tour à tour les membres du gouvernement. À cet effet, les questions orales se tiendront tous les vendredis durant la période que va durer la session parlementaire.
Un fait d’une importance capitale va meubler cette session parlementaire consacrée à l’examen et au vote du budget pour l’année 2023. Selon certaines indiscrétions, les analystes de la scène sociopolitique attendent de scruter de près le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yéguié Djibril. Ce dernier a fait l’objet d’une actualité négative ces dernières semaines notamment avec sa présumée fuite de mémoire, qui a fait les choux gras de la presse et sur les réseaux sociaux, mais également les fuites de documents lui attribuant des pressions auprès de dirigeants étrangers contre certains députés.
Raphael Mforlem
