CROQUEUSE DE DIAMANT( Revers de la médaille)

_ Bébé…

Max se retourne et s’étonne de me voir : Jenevah ? Qu’est-ce que tu fais là ?

_ Je… Je suis entré par la porte, elle n’était pas fermé.

Max : Tu n’étais pas sensé être au travail ?

_ Si mais… Je voulais être avec toi, surtout te demander pardon pour… pour tout.

Je parle avec ma voix la plus silencieuse et la plus repentante. Ça fait une semaine que Max et moi n’avons pas eu de conversation, depuis la dernière fois où il a quitté le chez moi je n’ai pas eu l’occasion de le contacter. J’ai donc mis une pause aujourd’hui au travail pour venir le retrouver chez lui. J’ai un kaba couleur traditionnelle et sans manches car je sais qu’il apprécie particulièrement cette tenue sur mon corps. J’ai aussi fait le marché pour cuisiner chez lui et peut-être me faire pardonner.

Max : Je travaille sur une maquette… Tu pourrais repasser plus tard.

Cette fois j’ai laissé toute ma fierté au seuil de la porte et tout ce que je veux, c’est retrouver mon homme que j’ai moi même perdu. Il est remonté contre moi et il a raison de l’être… Je sais que cette façon de me repousser, c’est juste un moyen de me témoigner son désarroi.

Je dépose le sac sur le sol et j’avance jusqu’au canapé, je me tiens derrière lui et je passe mes doigts sur ses épaules…

_ Je n’ai aucune excuse valable… Mais je voudrais juste que tu saches que tu me manques énormément.

Max me regarde en se tournant : J’en doute fort. Tu vois à quel point tu te suffit avec ton travail ? Tu n’as besoin de personne et ça tu me l’as prouvé.

_ Bébé… J’ai besoin de toi. J’ai besoin que tu sois là toutes mes journées, que tu sois fier de moi. Parce que depuis le moment où j’ai l’impression qu’il y a une tension entre nous… Je n’arrive plus à me concentrer.

Max soupire… Mais ne dit rien, donc ça commence à mordre. Et c’est vrai que je me sens vraiment mal sans lui…

_ Du coup je suis venu rectifier le tir…

Max me regarde : Rectifier le tir… Le tir de quoi ??

Je quitte derrière et je me place face à lui, je retire doucement le kaba de mes épaules et je le fais glisser sous ma poitrine… Max a les yeux grands ouverts quand il voit ma poitrine découverte. Avec ma main gauche, je cache mes tétons en le regardant… Je fais ensuite tomber complètement le kaba, laissant découvrir ma silhouette fine et ronde à la fois. Cette fois il est complètement emporté par ce qu’il voit…

_ C’est vrai que ces derniers temps j’ai été une très mauvaise partenaire et j’aimerais que tu me punisse à cet effet. Mais ne sois pas trop dur avec moi… D’accord ?

Max la bouche grande ouverte hoche la tête en retirant ses verres. Je peux voir son cœur battre d’où je suis, ça me fait sourire mais je garde toujours mon humeur de triste pour rendre les choses plus excitantes…

Je m’approche de lui tout doucement et je retire son ordinateur portable de ses jambes pour m’asseoir à cheval sur ses cuisses… Je peux sentir à quel point il est dure, tellement dure que j’ai l’impression d’être assise sur un bout de bois. Je me penche à son oreille…

_ Je vais faire tout pour me faire pardonner…

Je me rapproche ensuite de ses lèvres et avec ma salive je l’embrasse une fois, puis une autre fois pour de bon… Je me frotte tout doucement en faisant des vas et viens sur son membre raide, je gémis en me tenant la bouche.

_ Tu me fais déjà mouillé Maxime…

Il prend enfin les choses en main en pressant mes fesses dans ses mains, rendant mes mouvements plus intenses sur lui… Avec sa bouche ensuite il trace une ligne depuis mon oreille jusqu’à mon cou, je penche à gauche pour lui donner libre recours en serrant fortement sa nuque que je caresse.

Je chuchote : Pardonne moi… Pardonne moi profondément s’il te plaît.

Je passe ma main sur le pubis de Max que je caresse en descendant la main progressivement dans son short. Il frémi et tremblote…

_ Je peux te prendre dans mes mains !?

Max murmure : Oui… Oui tu peux.

Je descends de ses jambes et je me rends compte à quel point moi aussi je suis mouillée, ça me fait rougir. Je baisse son short très lentement et avec ma main je le tiens en bas. Il sursaute et siffle… Il soupire ensuite en me regardant. Les battements de nos cœurs décuplent désormais.

_ C’est à ce point que tu me veux ? C’est fou comme tu sais communiquer avec ton corps…

Il ne dit rien et j’entame la sale besogne. Il tient mes cheveux pendant ce temps en me surveillant du regard tandis que de temps en temps je lève les yeux pour le regarder et m’assurer qu’il aime… C’est humide de salive déjà.

_ Je crois que tout est lubrifié.

Je remonte ensuite et je fais sortir de mes jambes mon string noir tout mouillé déjà que je jette sur son visage. Il récupère directement en rigolant et me prend violemment vers lui… On s’embrasse encore tous les deux pour rendre les choses plus intenses pendant que ses doigts glissent à l’intérieur de moi, la surprise me fait gémir en mordant ses lèvres. Il y va progressivement et plus rapidement… Je n’en peux plus, c’est beaucoup trop pour moi. C’est depuis la première seconde que je le désire.

Toujours à cheval sur lui, je tiens son membre sur lequel je m’assieds pour le chevaucher dans tous les sens.

Max me chuchote à l’oreille : Tu es sexy quand c’est toi qui prend les devants…

Le son de sa voix dans mon oreille me rend folle et ses doigts sur ma peau me donnent la chair de poule.

_ Continue… Dis moi des trucs plus sales bébés. Je mérite que tu me traites mal.

Ce n’est plus moi qui tient les rennes désormais qu’il m’écrase sous lui pour prendre les choses en main… Les mouvements de plus en plus rapide nous font baigner dans une sueur abondante, mais le plaisir plus intense nous rend complètement malade.

… Je sursaute !! Couchée sur le sol et à moitié couverte. Un moment je suis perdue quand je vois endormi à côté de moi Max que j’ai bousculé en me réveillant… Je me recouche et lui fait un bisou sur le front. Je souris en me rappelant de ces moments passés à deux.

Je rampe jusqu’à mon portable pour regarder l’heure…

_ Woow 17 heures… On a passé toute la journée à dormir.

Je vois aussi une notification du bureau que j’ignore. Je me lève tout doucement et je porte mon slip… Je n’ai pas écouté Max se réveiller.

Max : Tu comptais filer en douce ?

Je souris : Non bébé… Je vais nous faire à manger pour le soir.

Max : Ah d’accord.

Je me lève et par inadvertance il me claque la fesse tellement fort que je tombe sur le sol.

_ Ekieh !! C’est la guerre ??

Max éclate de rire : Tu pensais vraiment pouvoir t’en sortir comme ça ? Dis toi que ta punition n’est pas terminé.

_ Tu pourrais plutôt venir m’aider à cuisiner à la place…

Max : Parce que ce n’est pas toi qui a donné cinq orgasme à sa copine… Ce n’est pas une excuse pour rester encore couché ?

_ Ah ouais c’est ça !!

Je m’en vais à la cuisine et je commence le repas.

Une heure après, l’odeur du bouillon attire déjà Mr Maxime dans la cuisine… Sûrement pour piquer un truc.

_ Maintenant tu viens ein!? Genre quand c’est déjà prêt.

Max : Donc je ne peux plus boire l’eau dans ma propre maison gransseur??

_ Traverse alors tu pars boire. Voilà le frigo… Tu n’as pas besoin de passer par ici.

Max : Je n’ai même pas droit à un bisou ?

Je cède à son caprice. J’écarte les bras et il me tient par les hanches pour me faire un bisou… Il profite de l’occasion pour piquer un morceau de plantain.

_ Je savais…

Max s’en va prendre du lait caillé dans le frigo et ressort en me donnant une autre claque sur la fesse !! J’essaye de lui rendre mais il sort en se sauvant.

_ Imbécile !!

Max rit aux éclats en allant au salon.

Ce genre de soirée devrait souvent se produire, c’est comme si je n’avais plus ma propre vie tellement je suis focus sur la vie de mon entreprise. C’est là que je vois la nécessité d’avoir une personne pour parfois te rappeler qui tu es vraiment et ce dont tu as besoin.

Après la cuisson, je vais au salon retrouver mon Max qui déjà m’attend devant un match de basket-ball. Je suis toujours en sous-vêtements, donc autant mieux bien se protéger en passant devant lui.

Max : Tu as intérêt.

Finalement la soirée se termine bien, moi dans les bras de celui que j’aime et les pensées focalisées au maximum sur l’instant présent.

À suivre…