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PAREC : 35 000 enseignants imprégnés des nouveaux curricula

Le ministère de l’Education de Base a lancé à travers le Programme de l’Amélioration de la Réforme de l’Education au Cameroun (PAREC) une session d’appropriation des nouvelles méthodes d’enseignement au profit des élèves. Cette formation, concerne les enseignants des écoles primaires du niveau II (CE1, CE2, Class 3 Class 4) de la maternelle et de l’enseignement normal à la maîtrise des nouveaux curricula. Cette session de travail a été lancée à travers le territoire national le 27 mars et s’achève le 31 mars 2023.

L’initiative porte l’estampille du professeur Laurent Serge ETOUNDI NGOA en partenariat avec la Banque Mondiale. Il est question de former environ 31 000 enseignants en plus des 3 000 pour la remédiation du niveau I. Soit, 25 000 du niveau II primaire dans l’ensemble du territoire national, 5 000 de l’enseignement maternel des régions de l’Est, de l’Ouest et du Littoral et 1 000 enseignants de l’enseignement normal. Il est donc attendu environ 34 000 bénéficiaires de cette formation que dérouleront près de 1 100 formateurs. Cette formation a permis en sa phase I, de former près de 26 000 enseignants du niveau I l’année dernière. Dans cet élan de continuité, le gouvernement et son partenaire la Banque Mondiale, ont lancé une nouvelle cuvée de 35 000 acteurs du niveau II dans le sous système de l’éducation de base.

il est question pour les formateurs d’expliquer en détails aux enseignants, la vision des nouveaux curricula, décrire en détail la structure et le contenu des curricula ainsi que les connaissances, aptitudes et attitudes attendues d’eux pour leur bonne utilisation. Pour le coordonnateur du programme d’appui à la Réforme de l’Education au Cameroun, cette formation est importante dans la mesure où «l’enfant sort de l’abstraction et met en pratique les connaissances théoriques au niveau du développement personnel» a déclaré Ambroise Owotsogo.

Une descente tombée à point nommé

La première halte de l’équipe du PAREC, c’était à l’Ecole publique de Ngoulemakong Don japonnais, située dans la région du Sud. Dans ce bassin, 18 enseignants y compris 2 facilitateurs sont concernés par la formation. Le coordonnateur du PAREC s’est rassuré que la formation a belle et bien débuté. Dans la liste des préoccupations, il y a l’effectivité de la réception des manuels scolaires dans cet établissement public primaire. Après vérification, tout se déroule bien dans le meilleur des mondes.

Pour Clément Bita, « les modules concernent les thématiques émergentes à l’instar de la lutte contre le COVID 19, la connaissance des curriculum la structuration, l’exploitation du curriculum, et formulation des énoncés de compétences l’organisation des activités d’intégration totales et partielles» a relevé l’animateur pédagogique chargé de formation dans l’arrondissement de Mengong. Au cours de cette formation, les enseignants reçoivent des rudiments à pratiquer dans les salles de classe. Dorénavant, ils sauront mieux préparer les leçons à donner aux élèves en fonction de l’environnement de ces derniers. «Nous constatons que les enseignants s’imprègnent de cette bonne utilisation des nouveaux curricula de l’enseignement primaire» a rassuré Alexis Evele Esso’one inspecteur d’arrondissement de l’éducation de base de Mengong, qui compte au passage 22 enseignants à former.

La journée d’inspection s’est poursuivie dans la capitale régionale du Sud, à Ebolowa. L’école publique primaire de la garnison militaire de Mekalat-Yevol, a elle aussi montrer patte blanche en ce qui concerne le déroulement de la formation. Ici, même son de cloche. Le bassin de formation, compte un peu plus d’une cinquantaine d’enseignants qui suivent avec intérêt la formation.

Des objectifs à long terme

Selon des informations, la réforme actuelle des programmes de la maternelle et du primaire à travers l’introduction des nouveaux curricula en 2018, trouve son ancrage dans le quatrième Objectif de développement durable qui vise à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, équitable et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».

C’est dans ce sillage que l’actuel projet PAREC a pour objectif de former plus de 85 000 enseignants du Primaire et de la Maternelle à l’utilisation des curricula du primaire et de la maternelle. En effet, ce curriculum a été élaboré pour répondre aux nouvelles réformes liées aux contenus d’apprentissage, et méthodes et techniques d’enseignements, aux critères d’évaluation et à la politique du manuel scolaire au Cameroun. La stratégie qui vise à assurer l’éducation de qualité se décline par le renforcement des capacités de tout le personnel enseignant pour garantir des pratiques enseignantes de qualité pour la construction des compétences de tous les jeunes apprenants.

Il est important de noter que ces réformes prennent en compte les principes de l’universalisation, l’éducation inclusive, de l’approche genre, de l’intégration et la valorisation de nos langues et cultures nationales. Le Ministère de l’Education de Base dans l’accomplissement de ce vaste projet est soutenu par des partenaires techniques au développement.

« Nous optons par l’approche par compétences pour s’assurer que l’enfant maîtrise bien son environnement »

Ambroise Owotsogo, coordonnateur PAREC

La formation porte sur la mise en œuvre effective des nouveaux curricula. Nous l’ouvrons afin que les nouveaux curricula soient mis en pratique. Les travaux sont structurés en modules à savoir les nouvelles disciplines, le développement personnel, les langues et l’écriture nationale. Avec ces deux discuter, l’enfant sort de l’abstraction et met en pratique les connaissances théoriques au niveau du développement personnel. Il faut reconnaître que le PAREC est un programme de support qui comporte huit projets parmi lesquels le soutien à la formation des enseignants à la maîtrise du nouveau curriculum. C’est un programme qui a été agréé par la Banque Mondiale. Jusqu’en 2019, on avait réformé le nouveau curriculum et la formation s’est arrêtée au niveau de la chaîne de supervision pédagogique, et puis, elle n’était pas entrée dans la chaine du gouvernement.

Notre souci aujourd’hui, c’est de faire en sorte qu’elle touche la cible à savoir, les salles de classe. C’est à peu prêt 35 000 enseignants du niveau II qui sont formés, et l’année dernière, à peu prêt 2 7000 enseignants du niveau I ont été formés. Ce sont les enseignants du publics et une bonne partie du privé qui sont regroupés par bassin pédagogique, par arrondissement et s’il y a beaucoup d’enseignants dans un arrondissement, on les regroupe par poule de formation question de respecter les mesures barrières liées au coronavirus.

Somme toute, l’objectif de notre descente est de superviser s’assurer que les enseignants ont effectivement reçu le matériel pédagogique dont ils ont besoin, que toute la logistique de travail est disponible, s’assurer l niveau de participation des enseignants, et les formateurs ont répondu dans le positif absolu, un bonne représentation des enseignants ont répondu présent. Aujourd’hui, nous optons par l’approche par compétences pour s’assurer que l’enfant maîtrise bien son environnement.

Lavoisier Essama

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