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– LES MVEMBA : Épisode 13 : J’ai crû comprendre

– LES MVEMBA

Épisode 13 : J’ai crû comprendre

Rébecca Mvemba

Chaque fois où je dois entrer dans mon bureau, j’imagine sa présence et ça me rend complètement mal à l’aise. Il est calme, très silencieux et on dirait presque qu’il n’existe pas, mais pourtant, je ne supporte pas le fait qu’il soit dans la même pièce que moi. Rébecca qu’est-ce que tu veux sincèrement au fond ?? Être égocentrique au point de détruire ton côté social, il ne t’a rien fait. Donc, comme toi, il mérite les mêmes avantages.

J’entre dans le bureau, mon milk-shake en main, Tony lève les yeux et les baisse encore. C’est moi la raison de ce comportement, vu que je ne le salue presque jamais et je lui montre clairement mon aversion par rapport à sa présence… Rébecca soit moins arrogante et bloquée.

Moi sans le regarder : bonjour Tony, bonne journée, j’espère.

Tony : oui… On va dire ça comme ça.

Je l’ai salué, pourtant, je ne me sens pas aussi bien que je l’imaginais, c’est certainement dû au fait que je ne l’ai pas vraiment fait. Je soupire avant de tourner mon siège vers lui. Je remarque qu’il classe ses affaires.

Moi : qu’est-ce que tu fais ?

Tony : je ne crois pas être capable de continuer de travailler ici.

Je souris nerveusement : comment ça ? Pourquoi ? Le travail ne te convient pas ?

Tony : si… Beaucoup. Mais l’idée que vous me détestez m’empêche complètement d’être concentré et je n’arrive plus à supporter.

Moi : je ne te déteste pas. Je n’ai rien contre toi particulièrement…

Tony : alors pourquoi se comporter comme ça ? Comme si j’étais une peste qu’il fallait éradiquer par tous les moyens.

Moi : c’est juste que… En fait, je ne supporte pas vraiment la présence des gens dans mon périmètre personnel. C’est ça le souci.

Tony : je comprends. Raison de plus pour m’en aller… Je ne voudrais pas vous déranger. Je demanderai à M. Dan s’il peut m’affecter ailleurs. Au cas contraire, je crois que je chercherai un autre travail.

Moi : non !! Je ne veux pas que tu fasses ça…

Tony me regarde tout étonné. Je sais ce qu’il pense, il se dit certainement au fond de lui, « c’est toi qui ne veux pas de moi et pourtant, tu ne veux pas que je parte ».

Moi : écoute Tony. Le problème vient de moi d’accord ? Pas de toi. Je m’excuse pour mon comportement jusqu’ici, mais je sais que si nous nous sommes retrouvés dans la même pièce toi et moi, c’est certainement le destin qui en a fait le choix pour soigner ma maladie.

Tony : laquelle ?

Moi : l’introversion… Je n’arrive pas vraiment à socialiser, surtout avec les inconnus de sexe masculin.

Tony : je vois… Mais les gens ne sont pas toujours ennemis de votre bien-être, vous savez.

Moi : c’est ce que je constate et je me sens tellement ridicule si tu pouvais savoir. J’aimerais vraiment qu’on apprenne à se connaître et qu’on partage ce bureau à deux.

Tony sourit : c’est comme si j’écoutais une autre personne parler. J’accepte que les miracles existent parce que j’ai toujours fait cette prière.

Je souris : laquelle ??

Tony : que vous soyez moins rigoureuse à mon égard, pour vous montrer un peu plus gentille. Mais finalement, je commençais à perdre la foi.

Moi : je vois… Mais au final, tes prières ont abouti.

Tony : on va dire ça comme ça.

Moi : sinon, tu as quoi de prévu après le boulot ? On pourrait aller se manger quelque chose. Et s’il arrête de me dire « vous » j’ai l’impression d’être une femme vieille, tu es mon aîné.

Tony rit : d’accord, je vais arrêter. En fait ce soir, je vais aller voir ma mère là où elle travaille, je dois remercier le Tonton qui m’a connecté à ce boulot. Après ça, j’irai chez moi.

Moi : je vois, programme chargé. Mais bon… Un de ces soirs, on pourrait avoir un tête-à-tête pour discuter sur des sujets divers. J’ai vraiment envie de me débarrasser de ce problème d’introversion.

Tony : pourtant, ça te va bien. Tu es toute seule dans ton petit monde à écouter tes Tayc, tes animés japonais romantiques. C’est rare de voir une jeune femme aussi consciente de l’essentiel de nos jours, les autres misent beaucoup plus sur la subtilité. C’est dommage.

Moi en riant : je rêve où tu me complimentes sur ma maladie ? Tu veux m’aider ou m’encourager à m’enfoncer ?

Tony : c’est bon, j’arrête. Je pourrais gâcher les choses si ça continue… Mais sincèrement, je suis heureux que ton point de vue ait changé.

Dan entre dans le bureau un peu pressé et s’arrête étonné en nous voyant en pleine discussion avec des sourires sur les visages. Il me regarde et sourit du coin de la bouche…

Dan : je vois qu’il y en a qui apprennent à se connaître. Au moins, ici, vous ne vous entretuez pas.

Moi : Dan !!

Dan : bref, je suis heureux pour toi. Tu progresses dans ta mission de socialisation… C’est bien.

Tu vois Rébecca !? Ce n’était pas si difficile pour toi de t’ouvrir un peu et de faire connaissance. En plus, c’est certain que Brice est un mec sympathique, il pourrait faire un très bon collègue et pourquoi pas un ami sur qui tu pourrais compter ? C’est vrai qu’au final, c’est pas si mal de discuter et d’être cool, je m’en rends compte maintenant.

                    Melvice Eboutou

Toc toc toc.

Marcien ouvre, sur ses yeux à moitié fermés et gonflés, je peux lire le sommeil. Il me regarde longuement sans rien dire…

Moi : c’est quoi ?

Marcien : tu viens chez moi et c’est toi qui me demandes ce que c’est ?

Moi : tu me regardes comme si tu voulais seulement me décapiter. Tu me laisses entrer ou quoi ?

Marcien : tu es venu chercher quoi d’abord ?

Je le pousse pour entrer : comme tu peux être bête !!

J’arrive dans son salon et je vois des sous-vêtements sur le sol. Je me retourne pour le regarder d’un air contrarié, il hausse les épaules. Je me précipite dans sa chambre et il me suit. J’ouvre la porte et sur son lit, je vois deux demoiselles à moitié à poil couchées dans ses couvertures et endormis. Je sens une rage monter…

Moi : c’est ça que tu passes tes journées à faire quand tu n’es pas au boulot hein !? Baiser la première venue.

Marcien : on peut dire ça. Comme je l’ai fait avec toi…

Moi : Quoi ?? Tu n’es qu’une sale merde !! (Je lui donne un coup violent à l’épaule avec le sac plastique que j’ai apporté.).

Marcien : aïe !! C’est quoi ton problème.

Je me précipite sur le lit et je retire les couvertures sur les deux filles qui sursautent en se cachant les seins.

Moi : rhabillez-vous et sortez !! Petites putes. Votre mandat vient de se terminer…

Marcien : tu ne peux pas t’introduire chez moi et chasser mes invitées.

Je m’approche de lui : Etoga ne me provoque pas !! Si tu ne veux pas finir avec tes couilles en miettes. Tu me prends pour quoi ? Une option ?? Tu te permets de sauter d’autres filles pourtant, je suis dans ta zone ??

Marcien : c’était juste un plan cul. Pourquoi en faire tout un tas ?

Je murmure : fais chier !!!

Marcien rigole : tu es tellement mimi quand tu es dans tous tes états. J’ai même envie de toi là maintenant…

Moi : tu es sérieux là ??? C’est la vengeance, c’est ça !? Tu te venges de ce que je t’ai fait l’autre soir.

Marcien : on va dire ça comme ça.

Les deux jeunes femmes s’habillent et nous traversent en pas de course, Marcien claque sur les fesses de l’une d’entre elles. Je le gifle !!!

Moi : imbécile !!

Marcien : tu veux me casser la mâchoire ou quoi ?

Moi : arrête tes conneries putain !!! C’est quoi cette façon gamine de se comporter ?

Marcien sourit : je suis rancunier, mais pas con. Je n’ai pas couché avec ces filles… Je les ai amenés ici exprès pour que tu nous trouves et que tu te comportes comme tu le fais maintenant et que tu ressentes ce que tu m’as fait l’autre soir.

Moi : fils de pute !!!

Marcien rigole : c’est ta belle-mère que tu appelles pute là !! Hein !?

Moi : dégage !! C’est bon, je m’en vais.

Marcien me bloque le massage : comment ça, tu t’en vas ? Tu ne peux pas débarquer ici avec ton corps troublant, tu m’allumes et tu t’en vas. On finit de faire ce qu’on a à faire et après, on pourra discuter… Tu comprends ?

Moi : laisse-moi passer Etoga.

Il me prend les fesses dans ses énormes mains. Il se penche à mon oreille et le lèche, ses doigts, ensuite, remontent sur mes hanches jusqu’à se retrouver sur mes seins.

Marcien : je te jure que je ne les ai pas sautées et je t’assure que là présentement, j’ai les couilles pleines.

Juste ces mots qu’il me chuchote à l’oreille me font mouiller. Et il sait qu’il me fait énormément d’effets. Je laisse tomber mon sac plastique sans m’en rendre compte, je ferme les yeux et je penche ma tête pour le laisser faire. Il se baisse pour faire des petits bisous sur ma poitrine presque découverte…

Marcien chuchote : ne me dis pas que ce que je t’avais fait l’autre jour ne te manque pas bébé. Laisse-moi te monter…

Je murmure : d’accord… Ce que tu veux.

Tout à coup, je ressens ses deux doigts entre mes jambes toutes mouillées. Je n’en peux plus quand il se met à genoux face à moi et baisse mon caleçon pour faire remonter ma robe moulante… Il me porte par les cuisses pour me poser sur ses épaules. Mon entrejambe direct sur son visage et sa langue qui tournoie dans moi. J’appuie sa tête en gémissant…

Je murmure : Ssss… Tu fais bien Etoga. Tu n’arrêtes pas s’il te plaît.

Il me porte jusqu’à son lit où il me jette. Il défait sa ceinture et essaie de me déshabiller. Mais mon vêtement semble se retenir, Marcien déchire ma robe et mon soutien avant de se jeter sur moi comme une bête sauvage. Mes pieds écartés et lui entre elles. Ses lèvres mouillées sur mon cou et ses doigts qui serrent mes hanches et mes seins. Il entre au plus profond de moi… Dans les méandres de mon intimité et je m’affole en poussant des cris désespérés et m’agrippant sur son fessier musclé.

Moi : tues moi !!!!… Bébé tues moi !!!

 

À suivre…

Une série de Steph.

Source : chroniques universelles

 

 

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