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EDUCATION : Des budgets de plus de 700 milliards FCFA défendus à l’Assemblée nationale

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Des budgets de plus de 700 milliards FCFA défendus à l’Assemblée nationale

Les ministres de l’Education de base, des Enseignement secondaires et de l’Enseignement supérieur, étaient face à la Commission des Finances et du Budget ce 28. novembre 2021

Nalova Lyonga des Enseignements secondaires, Laurent Serge Etoundi Ngoa de l’Education de base et Jacques Fame Ndongo de l’Enseignement supérieur étaient ce dimanche 28 novembre devant les membres de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale. Objectif : défendre leurs budgets pour l’exercice 2022. De ces passages, il ressort que Jacque Fame Ndongo du Minesup a présenté le projet de programmation et de performance de son département ministériel, et défendu son budget de l’exercice 2022.

Pour l’exercice 2022, la demande budgétaire du ministère de l’Enseignement supérieur s’élève à 63 milliards 934 millions FCFA en autorisation d’engagement et en crédits de paiement, soit une augmentation de 7milliards 139 millions FCFA par rapport à 2021, dont 4 milliards 189 millions de salaire, pour tenir compte des recrutements. Pour ce qui est des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga a défendu une enveloppe de 400,2 milliards FCFA tandis que Laurent Serge Etoundi Ngoa est de 244 milliards de FCFA.

En 2022, les priorités sont d’ordre pédagogique et infrastructurel pour l’Education de base. « Nous sommes en train de construire le parc immobilier de l’Education de base. D’année en année, cette construction augmente. Dans plusieurs régions nous avons des chantiers en cours ce qui n’était pas le cas il y a quelques années ». Pour remédier à cela, le ministre et son équipe ont maximisé sur les chantiers de construction et les problèmes pédagogiques. « Avec nos partenaires nous avons des recrutements en cours. Soit environ 9000 nouveaux instituteurs recrutés, avec en projet trois nouveaux recrutements pour un total de 18000 instituteurs. Et nous comptons aussi sur le chef d’Etat qui chaque année nous donne entre 500 et 100 instituteurs. Et d’ici trois ans nous auront atteint la moyenne requise par l’Unesco qui est de trois enseignants pour toute école de plus de 100 élèves » explique Laurent Serge Etoundi Ngoa.

Pour le cas du ministre de l’Enseignement supérieur, un accent a été mis sur la question de l’employabilité. Un point que le ministre d’Etat a inscrit dans la politique de professionnalisation des formations. Il en ressort que le taux d’insertion des diplômés dans le circuit productif s’élève à 75%, avec une durée de 14,7 mois entre l’obtention du diplôme et le premier emploi. L’autre préoccupation des Députés, s’articulait autour de l’élargissement de la carte universitaire. Elle a trouvé sa réponse dans le processus permanent de mutation de l’Université camerounaise.

Ainsi, les différentes enveloppes permettront de poursuivre l’édification de l’Université du troisième millénaire, à travers la mutation continue prescrite par le Chef de l’État, afin de se rapprocher davantage de la société et de ses besoins, via la formation des hommes et femmes capables de renforcer l’employabilité et de soutenir durablement la croissance du Cameroun.

Liz OSSEGUE

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