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CAMEROUN – “RENDRE BAMENDA ET BUEA DE NOUVEAU ATTRAYANTS” : le projet est lancé

Jean Marc Afesi Mbafor, membre de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, a procédé au lancement officiellement du projet baptisé “Rendre Bamenda et Buea de nouveau attrayants”, à Molyko-Buea, département du Fako, Région du Sud-ouest, le 12 août 2022.

Présidé par Edward Mosoko Motowe, 2e adjoint au maire, représentant David Mafani Namange, maire de la ville de Buea empêché, l’événement a connu la présence massive des invités de marque au rang desquels : Autorités administratives, universitaires, membres de la société civile et d’autres parties prenantes de la Région du Sud-ouest.

Après le mot de bienvenu d’Edward Mosoko Motowe, suivi de la présentation du programme de la conférence avec pour principale articulation, le lancement du projet : “Rendre Bamenda et Buea de nouveau attrayants”. Une initiative qui repose sur la consolidation de la paix, le retour à la stabilité qui a toujours été le maître-mot, et tout mettre en œuvre pour une paix pérenne dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest.

La nécessité d’être un défenseur de la paix et être un acteur du processus de reconstruction des régions anglophones détruites par la crise depuis plusieurs années a été mise en évidence par Jean-Marc Mbafor, ancien Président du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) aujourd’hui membre de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme. Ce dernier a par ailleurs relevé la nécessité de voir les jeunes être associés au processus de reconstruction.

« Il serait important d’associer la jeunesse dans le processus de reconstruction des deux régions. Ce, faisant ces jeunes, vont se retrouver occupés au quotidien et en longueur de journée dans diverses activités et ceci les empêchera de deanbuler dans les quartiers et les évitera d’avoir des idées négatives ».

Edmond Njoh, coordinateur régional du projet, est revenu sur quelques slogans de paix que participants et populations devraient nourrir leurs pensées avec au quotidien. Une façon d’emmener les uns et les autres à un changement de mentalité. Parmi ces slogans, l’on peut citer : « Tout ce que la violence peut occasionner, la paix est capable d’en faire mieux », « Mettre fin à la violence contribue au maintien de la paix », « La paix commence par toi », « Nous avons besoin de paix pour une vie meilleure », et « La guerre vaut une fortune tandis que la paix, c’est comme de l’or ».

En mettant un terme à son intervention, Edmond Njoh a rappelé que cette conférence vise à aider les sous-délégués à être des ambassadeurs de la paix. Ceux-ci devront se rendre dans des départements, arrondissements, quartiers et villages pour prêcher le message de paix, de la réconciliation et inviter les populations à taire les violences, la haine et à redonner une chance à la paix vivement recherchée.

C’est en sons et couleurs rythmés par un spectacle de danse traditionnelle Bakweri Cha Cha, dont les pas ont été esquissés par la quasi-totalité des participants et via l’interprétation d’une musique sur la consolidation de la paix, composée spécialement pour agrémenter la rencontre, que la conférence a connu son apothéose. Satisfaits pour cette initiative et pour sa réussite, les participants ont tenu à remercier les organisateurs et ont vivement souhaité un retour à la paix et à la stabilité dans les régions du Nord-ouest et Sud-ouest.

Raphael Mforlem

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