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CAMEROUN – HAUSSE DES PRIX DE LA BIÈRE : le groupe Castel s’abstient

Cette résolution a été adoptée lors d’une audience accordée à son cabinet ministériel par Luc Magloire Mbarga, ministre du commerce à une délégation du groupe Castel, conduite par Michel Palu, président délégué du groupe, le 27 juillet 2022.

Dans un contexte international défavorable, caractérisé par la hausse des coûts des matières premières et l’envolée des taux du transport maritime. Une situation qui impose à tous les secteurs d’activités l’augmentation de leurs produits et services, la société anonyme des brasseries du Cameroun, via Michel Palu, président du conseil d’administration et par ailleurs président Groupe Castel, au regard la politique mise en œuvre par le gouvernement en matière de lutte contre la vie chère et la maîtrise de l’inflation, a pris la décision citoyenne de renoncer à l’augmentation du prix de la bière initialement projetée il y a quelque temps.

En clair, le prix de la bière reste inchangé au Cameroun, nonobstant l’implosion des coûts de facteurs à l’international. En outre, le groupe Castel a tenu à informer le ministre du commerce de son engagement à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de la politique de l’import-substitution prescrite par le Chef de l’Etat.

Pour ce faire, Miche Palu a indiqué que dans les tous prochains jours, les brasseries du Cameroun vont mettre en place d’un programme d’encadrement et d’accompagnement des organisations de producteurs en milieu rural, en vue d’un approvisionnement optimal en matières premières notamment pour ce qui est de la production du maïs pour sa filiale dédiée et pour la Compagnie fermière du Cameroun située à Mbankomo, dans la banlieue de Yaoundé.

Quant au projet d’acquisition de la société Guinness Cameroun, Michel Palu rassure Luc Magloire Mbarga de ce qu’il n’y aura aucune suppression d’emplois, mais au contraire, le groupe Castel va massivement investir pour créer des sites d’embouteillage de la bière Guinness sur l’ensemble de l’étendue du territoire national. Ce faisant, l’on verra la baisse des prix observée jusqu’à présent dans les points de vente, préjudiciable aux consommateurs de certaines Régions où il n’existe pas des centres de production.

Pour le projet de la fusion Brasserie – Guinness, c’est un avantage pour les salariés, de la politique de création des emplois, de la densification des investissements. Elle s’inscrit également en droite ligne avec la politique du gouvernement de renforcer l’outil de production nationale pour être prêt, le moment venu, à occuper pleinement l’espace ouvert par la zone de libre-échange continentale Africaine.

Raphael Mforlem

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