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RENFORCEMENT DES CAPACITÉS : Les humanitaires réunis à Bertoua 1er

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

Les humanitaires réu­nis à Bertoua 1er

Pendant trois jours, soit du 6 au 8 déce­mbre 2021, l’atelier sur la dignité de l’homme tenue à la co­mmune a permis d’out­iller les acteurs des humanitaires sur la question.

De part sa proximité avec la République Centrafricaine, pays constamment victimes des violences dues à la crise sociopolitique, la région de l’Est Cameroun est une terre d’accueil pour les réfugiés centrafricains. C’est dans l’optique de redonner la valeur à l’être humain que l’organisation Internationale pour les Migrations (OIM) à travers le fonds de l’OIM pour le développent a financé cette campagne de formation des acteurs humanitaires sur la traite des personnes, le trafic illicite et la criminalité organisée.

D’après Frantz Ngando l’un des responsables des programmes au sein du projet  »Evaluation de la traite des êtres humains et du trafic des personnes au Cameroun : << cette formation vise à donner des outils de sensibilisation, d’information sur la problématique de la traite des êtres humains, et du trafic des personnes en zone de crise >>. D’après les statistiques de l’OIM, les régions de l’Est et l’Adamaoua sont des destinations des réfugiés centrafricains, estimés à environ 231.159 officiellement recensés, soit 241 987 déplacés internes et 88 816 réfugiés nigérians. Dans la région de l’Est Cameroun, l’on dénombre 70 % des réfugiés centrafricains et environ 28 % dans l’Adamaoua et dans le Nord, seulement 02 %.

Selon Frantz Ngando << l’objectif de cet atelier de renforcement des capacités, est de sensibiliser la population, personnes à risque et les victimes sur les causes et les conséquences de la traite et le trafic illicite. Les leaders d’association et ONG de défense, de promotion des droits de l’homme, les responsables des sectoriels tels le Minas, Minproff, Minesec, Minstransport, Minsante… Les chefferies traditionnelles, les Bayam-sellam, les syndicats des motos taxis sont les cibles de cette vaste campagne qui va se dérouler dans le département du Lom-et-Djérem ( Bertoua 1er, Bertoua 2è, Mandjou et Garoua-Boulai ). Il s’agit d’informer les populations sur les risques liés à la traite et au trafic illicites, et référer les victimes vers les centres de prise en charge du Minas… >> a-t-il laissé entendre.

Pour le Maire de la commune d’arrondissement de Bertoua 1er Olivier Cromwell Bembell D’Ipack : << les questions de la traite des êtres et de trafic sont aujourd’hui des thématiques actuelles. Et surtout que la situation sociopolitique du Cameroun et celle du pays frère et voisin de la République Centrafricaine nous donne à voir et à penser >>. Dans son propos, le maire relève la pertinence de cette problématique et invite les populations et les organismes en charge des défenses des droits de l’homme que sont les associations, les ONG etc. à une prise de conscience dans le but de lutter contre ce fléau qui va croissant au fil du temps.

Raphael MFORLEM

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