JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 2022 : « Les femmes et les jeunes filles, bien que vulnérables sont des leaders et des responsables, elles œuvrent efficacement en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et à leur atténuation », Annaëlle Tchéo Djoko, Directrice Qhse.
JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 2022
« Les femmes et les jeunes filles, bien que vulnérables sont des leaders et des responsables, elles œuvrent efficacement en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et à leur atténuation », Annaëlle Tchéo Djoko, Directrice Qhse.
»L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », thème de la 34e édition de la journée aux droits des femmes, vient illustrer le rôle primordial des femmes au sein de la société actuelle. Les femmes sont vulnérable face aux changements climatiques que subit le monde et aussi leur énorme contribution quant à l’adaptation et à la construction d’un avenir durable pour tous. L’Organisation des Nations unies fait état de ce que : « Sur 1.3 milliards de personnes vivant dans la pauvreté, 70 % sont des femmes. Dans les zones urbaines, 40 % des foyers les plus pauvres sont dirigés par des femmes ; les femmes sont les principales productrices de nourriture dans le monde (50 % -80 %), mais ne sont propriétaires que de moins de 10 pour-cent des terres ; quatre-vingts pour cent des personnes déplacées à la suite de catastrophes ou changements climatiques sont des femmes et des filles; les changements climatiques peuvent provoquer plus de violences basées sur le genre, une augmentation des mariages d’enfants et une aggravation des problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive. Les problèmes liés aux changements climatiques et à la durabilité ont eu et continueront d’avoir des répercussions graves et durables sur notre environnement et sur le développement économique et social », indique-t-elle.Le leadership féminin
Selon Marie Annaëlle Tchéo Djoko, les femmes et les filles, bien que vulnérables sont des leaders et des responsables, elles œuvrent efficacement en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et à leur atténuation. Plusieurs femmes en Afrique participent à des initiatives de développement durable, leur participation et leur
leadership se traduisent par des actions climatiques efficaces. Des initiatives comme celle de Wangari Maathai surnommée la femme qui plantait des arbres ayant reçu le prix Nobel de la paix pour sa contribution en faveur du développement durable. Face au phénomène de déforestation et d’érosion des sols et en étroite collaboration avec les femmes des villages, Wangari Maathai a créé le mouvement qui a permis de planter plus de cinquante millions d’arbres dans son village au Kenya.
Et tout récemment encore, Claudine Joseph, une des milliers de travailleuses humanitaires de l’O.N.U., déployée à Baga Sola au Tchad une localité dans la région du bassin du lac Tchad qui est fortement frappée par le changement climatique et des problèmes sécuritaires liés à Boko Haram. Qui, chaque jour, se bat pour accomplir sa mission malgré la zone où elle se trouve. Chaque jour des femmes en Afrique à l’exemple de Wangari Maathai et Claudine Joseph sont à la tête des initiatives visant à trouver des solutions pour atténuer les effets du changement climatique et assurer un avenir durable aux générations futures. Des exemples qui illustrent la bravoure de la femme africaine face aux péripéties de la vie.« La journée internationale de la femme célébrée le 8 mars 2022 vient rappeler aux femmes et aux filles l’importance de continuer à explorer les opportunités à exploiter pour faire entendre leur voix et ainsi jouer un rôle égal dans la prise de décisions liées au changement climatique. En reconnaissant le rôle primordial des femmes et leur apport pour un avenir durable, de plus en plus d’initiatives seront mis sur pied et valorisés par les femmes. L’égalité des sexes va permettre aux femmes d’avoir les mêmes chances que les hommes de savoir que leurs initiatives seront véritablement prises en compte et portées au sommet », fait savoir Marie Annaëlle Tchéo Djoko.
La confiance en la femme
Prenant exemple sur Smart Building SARL, l’entreprise dans laquelle elle officie, Marie Annaëlle indiqué : « Nous mettons un point d’honneur à utiliser les ressources de manière durable. La pierre angulaire de notre entreprise est l’économie circulaire dont l’objectif est de stimuler le développement économique local et la création d’emplois tout en réduisant l’impact de l’action humaine sur l’environnement et les ressources. Avec un effectif de 06 femmes dont 03 à des postes de direction clé. Dont une à la tête du département Qhse (Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement) principale responsable de la mise en place de l’économie circulaire. Ce que nous proposons à nos clients s’articule autour des 7 concepts de cette économie, au travers de celle-ci, nous mettrons en œuvre des mesures pour limiter l’impact de nos constructions sur l’environnement », un exemple pour d’autres entreprises.
