ÉDUCATING-POINTFrançais

PROTECTION DE LA FAUNE : Le management des crimes fauniques et forestiers au cœur d’une formation à Garoua

PROTECTION DE LA FAUNE

Le management des crimes fauniques et forestiers au cœur d’une formation à Garoua

L’atelier de formation des formateurs d’analyse des crimes fauniques organisé par l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et Wildlife Forensics Network (Trace) a ouvert ses portes 4 avril 2022 à l’École de faune de Garoua.

C’est à l’intention des acteurs de la faune et de la forêt, responsable d’un secteur qui connaît depuis quelque temps, de nombreux problèmes liés à la criminalité faunique et forestière que l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) et Wildlife Forensics Network (Trace), organisent un atelier de formation à l’École de faune de Garoua. Ouvert le 4 mars 2022 pour une durée de deux semaines, cet atelier qui réunit les acteurs fauniques et forestiers, étudiants et enseignants, offre une occasion à ces acteurs, d’accroître leurs efforts dans pour lutter contre le braconnage.

Présent au lancement dudit atelier, Epie Christian Manga-Bell par ailleurs Conseiller Technique N°2 au ministère de la Forêt et de la Faune, représentant du Ministre Jules Doret Ndongo a indiqué que : « Cette formation régulièrement dispensée en Afrique Australe, qui fait son arrivée au Cameroun grâce aux partenaires Onudc et Trace, va permettre d’avoir un pool de critiques au niveau des agents dans l’analyse des scènes de crime. Les agents formés pourront ensuite former d’autres, ce qui donnera au Cameroun une masse critique susceptible de réduire le phénomène du braconnage », a-t-il affirmé.Pour renchérir, le représentant du ministre a reconnu que les aires protégées du Cameroun sont victimes des havres du braconnage d’où l’importance de cette formation qui est une opportunité que l’Etat du Cameroun doit s’en saisir. En appréciant à sa juste valeur ladite formation, Epie Christian Manga-Bell a rappelé que : « Cet atelier fait partie des actions entreprises par le Ministère de la Forêt et de la Faune pour réduire le phénomène de braconnage ».

Michel Babale, Directeur de l’École de faune de Garoua a quant à lui, apprécié à sa juste mesure le choix porté sur l’établissement dont il est à la charge comme pôle de formation des formateurs. « Une telle formation apporte une nouvelle expertise dans un domaine où l’école de faune avait quelques insuffisances. Avec la présence de ces experts, nous allons constituer un pool de formateurs qui vont acquérir des compétences dans cette façon d’analyser les scènes de crimes fauniques afin de déceler tous les réseaux de trafics autour de la criminalité faunique », a-t-il laissé entendre.Ce projet de formation financé par l’Union européenne et implémenté par l’Onudc et Trace qui vient d’ouvrir ses portes à Garoua et qui va s’étale sur quatre phases vise trois principaux objectifs comme l’explique Ivan Moreno, spécialiste en Gestion du programme mondial de lutte contre la criminalité liée à la faune et à la flore. « Le projet vise trois objectifs à savoir : le renforcement des capacités des acteurs ; le renforcement de la coopération sous-régionale et la lutte contre la corruption qui facilite cette forme de criminalité ».

Raphael MFORLEM
Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page