ROUTE DOUALA – BONEPOUPA : les travaux de terrassements et de traitement des fondrières se poursuivent
[abelainfo] - Malgré les difficultés rencontrées, l'entreprise chargée des travaux de terrassements et de traitement des fondrières sur l'axe Douala - Bonepoupa poursuit ses activités. Des mesures ont été recommandées pour atténuer les problèmes liés à la poussière et faciliter l'accès à l'Université de Douala.
(abelainfo) – En attendant la contractualisation de l’entreprise, d’importants travaux visant à éviter les points de rupture de circulation, de terrassements et de traitement des fondrières s’intensifient sur le terrain. Une descente effectuée par les équipes du Ministère des Travaux Publics le 5 mars 2024, a permis d’apprécier la mise en œuvre de la couche de fondation en grave latéritique entre les points kilométriques 1+700 et 2+100.
Pendant ce même temps, les travaux d’aménagement de l’ouvrage d’assainissement OH 29, localisé au point kilométrique 20+800 ont débuté. L’entreprise procède au ferraillage, coffrage et bétonnage du canal en cascade. Il est observé que des activités de coulage des fossés divergents au point kilométrique 21+300 et l’aménagement du canal en cascade au point kilométrique 27+500 s’effectuent.
Plusieurs recommandations ont cependant été formulées à l’équipe projet mobilisée par anticipation pour faciliter l’accès aux locaux de l’Université de Douala, située sur cet axe important. Il s’agit entre autres de la production d’un planning d’arrosage à l’effet d’atténuer la poussière qui dicte sa loi.
Il a aussi été demandé à l’entreprise de procéder en urgence à la mise en œuvre des caniveaux, du point kilométrique 0+000 au point kilométrique 2+500 où un plan d’aménagement du Carrefour est attendu. Autres recommandations fortes, le renforcement de la signalisation, l’amélioration de l’accès de l’université où il est demandé à l’entreprise de proposer un plan d’aménagement en intégrant des aires de parking de part et d’autre.
L’exécution des travaux est confrontée à quelques difficultés, parmi lesquelles le déplacement des réseaux en zone urbaine, la mobilisation difficile de la mission de contrôle en raison du manque de moyens et l’absence du contrat. Pour les populations riveraines et les étudiants, on déplore l’excès de poussière susceptible de causer des maladies. Malgré ces problèmes, l’entreprise poursuit ses activités et s’efforce de répondre aux recommandations formulées pour minimiser les impacts négatifs sur la population locale.
Raphaël Mforlem
