SANTÉ

DIABÈTE – DÉPISTAGE ULTRA PRÉCOCE : c’est bientôt possible grâce à une nouvelle molécule dans le sang

La recherche a permis à une équipe de scientifiques de l’université de Genève de pouvoir identifier une molécule dans le sang susceptible de faire gagner en temps dans le dépistage du diabète et de déceler celui-ci avant même l’apparition des symptômes.

C’est une nouvelle, porteuse d’espoir pour de nombreuses personnes et familles concernées par le diabète soit, environ 24 millions de personnes en Afrique, d’après le rapport 2021 de la Fédération internationale du diabète. Une équipe de chercheurs de l’université de Genève vient en effet de repérer une molécule, le 1,5-anhydroglucitol, identifiable par prise de sang, pouvant indiquer un diabète en cours de développement chez les personnes à risque, avant même que la situation, ne soit irréversible. Cette étude pourrait donc agir en amont de la maladie.

UNE PETITE MOLÉCULE DE SUCRE QUI EN DIT LONG

Pour parvenir à ce constat, l’équipe a analysé des milliers de molécules dans le sang de souris saines, prédiabétiques et diabétiques, jusqu’à trouver la molécule intéressante, la “1,5-anhydroglucitol”. Ce sucre de petite taille envoie à lui seul un message : sa diminution dans le sang indique un déficit en cellules bêta, caractéristique du prédiabète.

Testés également sur les humains, les chercheurs ont pu confirmer leur découverte : dans un second temps, l’équipe scientifique a testé ces résultats sur les êtres humains, diabétiques et non-diabétiques.

« Nous avons pu également observer une diminution de ce sucre chez les personnes diabétiques »

confirme Cécilia Jiménez-Sánchez, co-autrice de l’étude. Le plus intéressant étant que cette diminution peut s’observer avant même l’apparition des premiers symptômes.

L’ESPOIR DE POUVOIR AGIR BIEN PLUS TÔT

Le diabète est caractérisé par une hyperglycémie chronique, provoquée soit par un déficit d’insuline (diabète de type 1), soit par une mauvaise utilisation de celle-ci par l’organisme (diabète de type 2). Il est bien souvent le résultat d’un manque d’activité physique associé à une alimentation déséquilibrée. S’il n’est pas traité à temps, il peut entraîner une insuffisance rénale, des accidents vasculaires cérébraux, une cécité… Malheureusement, lorsque le diagnostic est établi, un tiers des personnes souffrent déjà de troubles cardiovasculaires ou rénaux.

Un résultat qui ne serait bientôt plus une fatalité ? Pour les auteurs de l’étude,

« Si la maladie est repérée en amont, au stade de prédiabète, son évolution vers un diabète établi peut être contrecarrée en adoptant une hygiène de vie appropriée ».

Le tout, grâce à une simple prise de sang.

Raphael Mforlem / Source : Doctissimo

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