CAMEROUN – QUÉBEC : à l’ère du renforcement des relations commerciales

Une nouvelle ère s’ouvre dans la coopération bilatérale entre le Québec et le Cameroun. L’audience d’amitié et de travail qu’a accordé le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat par cette entrevue, permettra au secteur dont il a la charge, d’une stratégie mise sur pied par la partie québécoise. Selon des informations, le Québec s’est doté d’une stratégie pour l’Afrique qui repose sur cinq piliers à savoir l’économie, l’éducation et l’enseignement supérieur, la culture, la solidarité internationale, le renforcement des capacités institutionnelles.

À titre indicatif, la délégation générale du Québec à Dakar couvre d’autres pays d’Afrique comme le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Gabon, la Gambie, la Guinée et autres. Le Cameroun quant à lui, a un bureau dans la cité économique Douala.

La séance de travail de Yaoundé a permis d’intensifier les relations bilatérales entre les deux Etats en termes de l’importance de l’émergence d’entreprises compétitives au niveau du Cameroun pour dynamiser les relations commerciales entre les parties, d’où la nécessité de centre d’une part non-négligeable la délégation générale à Dakar et le Cameroun pour booster l’appui de l’entrepreneuriat local. D’après des indiscrétions, l’expérience de la société québécoise « Investissement Québec » mettra son expérience à la disposition du Cameroun afin de capitaliser les sous-secteurs prioritaires du Minpmeesa conformément aux orientations de la SND30. Lesquelles mettent un accent sur l’agro-industrie, le coton-textile-confection-cuir et la transformation du bois.

S’agissant de la coopération sectorielle avec le Canada, le Cameroun via son bras séculier en la matière, entend bénéficier de l’assistance de son partenaire canadien dans le cadre de la politique nationale d’incubation, développer les partenariats stratégiques entre PME camerounaises et canadiennes, dégager les points forts du secteur des PME au Canada qui sont susceptibles d’inspirer les PME camerounaises dans le cadre du projet She Trades à travers la formation, la mise en place d’incubateurs spécifiquement dédiés à la promotion de l’entrepreneuriat féminin ou encore la digitalisation des entreprises dirigées par les femmes.

« Nous avons deux conventions avec le Canada qui englobent plusieurs domaines. »

Le Canada est un pays qui a basé son économie sur les petites et moyennes entreprises. Ici, nous avons avec ce pays deux conventions importantes d’abord dans l’accompagnement de tout ce qui est très petites entreprises, entreprises de transformation industrielle, partage des connaissances, activités parfois de cotraitance, transfert de technologies. C’est un premier domaine dans lequel l’agence des Petites et moyennes entreprises et avec le Canada met le cap sur l’activité d’incubation. Dans ce cadre avec le nouveau Haut-commissaire, il y a tout un accompagnement qui va se faire dans l’activité d’incubation puisqu’il touche aussi bien le développement de l’entrepreneuriat, le développement de l’innovation. Nous allons dynamiser ces secteurs d’activités.

« Le ministre et nous partageons les mêmes priorités. »

Nous avons eu un bon échange avec le ministre, nous partageons les mêmes priorités. L’entrepreneuriat, le renforcement de l’autonomisation de la femme et de la jeune fille en ce qui concerne l’entrepreneuriat.

On va continuer dans cette lancée dans l’avenir. C’était une première conversation, et nous continuons de travailler ensemble.

Essama