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VIE CHÈRE : la région de l’Est première à fin septembre 2023

D’après les statistiques révélées par l’Institut national de la statistique, la capitale de la région du soleil levant affiche un taux d’inflation de l’ordre de 10,2 % au terme du mois de septembre dernier.

L’inflation au Cameroun se chiffre en moyenne annuelle à 7,8 %, apprend-on de l’Institut national de la statistique. Cette inflation est portée principalement par les composantes : produits alimentaires (12,8 %) et transport (11,5 %). Sur l’ensemble du territoire, l’inflation se fait ressentir différemment d’une région à une autre. Toujours est-il qu’elle est bel et bien présente, vu que sur les dix régions que compte le Cameroun, toutes ont traversé le seuil communautaire d’inflation de 3 % en zone Cemac.

Cela étant, la capitale de la région du soleil levant affiche un taux d’inflation de l’ordre de 10,2 %. Elle est suivie dans cette lancée par les villes de Ngaoundéré, Ebolowa et Bafoussam avec respectivement 8,2 % et 8 % de taux d’inflation. Sur les dix régions que compte le Cameroun, celles-ci forment le trio de villes les plus chères sur les neuf premiers mois de l’année.

Pour une énième fois consécutive, la région du soleil levant occupe le premier rang de capitale la plus chère. Cependant, ce taux d’inflation a connu un recul de –1,2 %, par rapport au mois d’août où il se chiffrait à 10,3 %. Elle (Bertoua) est suivie dans cette lancée par les villes de Ngaoundéré, Ebolowa et Bafoussam avec respectivement 8,2 % et 8 % (Bafoussam et Ebolowa étant exaequo).

Au quatrième rang de ce que l’on peut qualifier de ‘‘classement des capitales régionales les plus chères’’, on retrouve la capitale politique Yaoundé avec un taux d’inflation de 7,8 %, après 4,8 %. Puis viennent Douala et Maroua avec 7,7 %. Elles sont suivies par Buea avec 7,4 %. Les deux dernières places de ce classement sont occupées par les villes de Garoua et Bamenda avec un taux d’inflation respectivement de 6,9 et 6,7 %.

Toutefois, ces données peuvent être appelées à changer. « Dans un contexte mondial marqué par la normalisation des chaînes d’approvisionnement, la baisse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, l’annonce de la fin de la pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé, et le resserrement de la politique monétaire par la BEAC, on peut envisager une diminution de l’inflation au cours du dernier trimestre de cette année, malgré l’approche des fêtes de fin d’année », précise l’INS dans sa note sur l’Evolution de l’inflation au cours des neufs premiers mois de l’année 2023.

Indiquons aussi qu’à côté de cela, l’organe en charge des statistiques propose aussi des perspectives devant contribuer à réduire l’inflation ressentie par les populations. On peut citer : l’intensification des contrôles sur les marchés pour prévenir les dérives pouvant être induites ; le développement des unités de production et de distribution d’intrants agricoles (comme les engrais chimiques, herbicides, semences, etc.).

CM

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