SOCIÉTÉ
A la Une

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DE L’ENFANT AFRICAIN 2024 : l’appel du Minas à plus d’action pour une éducation pour tous

[abelainfo] - La 34e édition de la J.E.A. célébrée le 19 juin 2024 et dont les activités ont été menées au Cameroun par Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales, a permis de mettre en lumière les progrès accomplis dans l'accès à l'éducation pour tous les enfants camerounais, de souligner les défis restants mais aussi de lancer un vibrant cri de cœur aux partenaires pour davantage d'efforts pour l'éducation inclusive.

C’est dans une ambiance festive et bienveillante que s’est tenue le 19 juin 2024 à l’Esplanade de la mairie d’arrondissement de Yaoundé 7, la cérémonie officielle de la 34e édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA) au Cameroun sous le thème : « Éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue ». Présidée par la ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, la cérémonie a connu non seulement la présence des enfants, mais également celle des autorités administratives et des partenaires au développement, entre autres.

En ouvrant les festivités de cette cérémonie riche en couleurs, sous la bienveillance d’Augustin Tamba, maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 7, par ailleurs président des Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc), il a insisté sur le fait que l’éducation est un droit inhérent à tous les enfants, quelle que soit leur nationalité, race ou rang social. Ces propos ont été enrichis par la ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene. « Qu’ils soient autochtones, orphelins et abandonnés, handicapés, en danger moral ou en conflit avec la loi, déplacés internes ou réfugiés, indigents et nécessiteux, de la rue, quelle que soit la catégorie sociale à laquelle appartiennent leurs familles, ils ont droit à l’éducation ».

La représentante des enfants, l’honorable Bwatie Elizabeth Charlotte, députée junior de la session 2023, a dans son discours de circonstance, mis en exergue les efforts déployés par le gouvernement pour garantir une éducation de qualité pour tous les enfants camerounais. Parmi ces efforts, l’honorable a notamment souligné : la mise en place de l’éducation primaire gratuite, la promotion de l’éducation inclusive avec la création d’écoles inclusives dans tout le pays.

En outre, Bwatie Elizabeth Charlotte a également relevé quelques défis persistants affectant encore le secteur de l’éducation, tels que : le manque d’infrastructures éducatives dans certaines régions et la nécessité de sensibiliser davantage les communautés au changement de comportement. La députée junior a, à la suite de son intervention, proposé quelques recommandations visant à améliorer l’accès à l’éducation au Cameroun. Il s’agit notamment de la construction d’infrastructures éducatives inclusives et du renforcement de la paix et de la stabilité dans tout le pays, entre autres.

Avant de clore les activités de cette 34e édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA), la ministre Pauline Irène Nguene a, dans son discours de célébration, salué les progrès accomplis en matière d’éducation inclusive au Cameroun. Elle a souligné les avancées en termes de cadre juridique et institutionnel ; la gratuité de l’éducation primaire, la promotion de l’éducation inclusive et la mise en place d’écoles inclusives sur l’ensemble du territoire camerounais.

D’autre part, la ministre a également exhorté toutes les parties prenantes à redoubler d’efforts pour améliorer davantage l’éducation pour tous les enfants camerounais, et cela passe par : le soutien à la formation des enseignants. Les partenaires du Minas doivent davantage financer les programmes de formation continue des enseignants, afin de les outiller pour accueillir et accompagner efficacement les élèves en situation de handicap ou ayant des besoins éducatifs particuliers. Cela permettrait d’améliorer leurs compétences en matière d’aménagements pédagogiques et d’enseignement différencié.

Il serait également important d’adapter autant que possible les infrastructures scolaires aux besoins des enfants handicapés… Les partenaires doivent poursuivre le financement des constructions ou la réhabilitation d’écoles et d’établissements scolaires accessibles, avec des rampes, des ascenseurs, des sanitaires adaptés, etc. Cela faciliterait grandement la scolarisation et l’inclusion des élèves en situation de handicap. Il y a également la fourniture d’aides techniques et pédagogiques. Les partenaires du Minas doivent apporter davantage leur soutien pour l’acquisition de matériels, d’équipements et de ressources pédagogiques adaptés aux besoins des élèves en situation de handicap (outils de communication alternative, logiciels adaptés, etc.). Cela contribuerait à leur pleine participation aux apprentissages.

C’est en combinant ces actions qu’il est possible de créer un environnement scolaire plus inclusif et favorable à l’épanouissement et à la réussite de tous les apprenants, quel que soit leur profil. Des efforts sont déjà consentis dans ce sens, mais beaucoup reste à faire, d’où l’appel du Minas.

Tout en relevant que l’éducation est un gage de développement du capital humain, Pauline Irène Nguene a conclu son propos en rappelant aux enfants leurs droits et devoirs, tels que : le respect des règles, l’obéissance, la participation aux tâches ménagères, le respect des institutions de la République, le patriotisme ainsi que la préservation et le renforcement des valeurs morales.

Raphael Mforlem

Afficher plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page